CSDHI – La branche 54 de la cour d’appel de Téhéran, a réduit la peine principale d’Atena Faraghdani de 12 ans et 9 mois à 18 mois de prison. Par conséquent, elle sera libérée très prochainement.
Selon Hrana, la condamnation de 12 ans et 9 mois de prison de l’artiste emprisonnée, Atena Faraghdani, a été abandonnée par la branche numéro 54 de la cour d’appel de Téhéran et commuée à 18 mois en prison, pour propagande contre le régime. En tenant compte de sa période de détention, sa peine se terminera le 11 mai, et elle devrait être libérée de la prison d’Evine.
Ce sont Mohammad Moghimi, avocat de cet artiste iranienne et un étudiant qui ont communiqué ces nouvelles : « Selon le verdict émis par la branche numéro 54 de la cour d’appel, ma cliente avait plaidé non coupable pour les accusations suivantes : collusion contre la sécurité nationale, insulte du Guide Suprême, sa peine de prison de 3 ans a été suspendue et conditionnée pendant 4 ans, pour avoir insulté le président et les membres du parlement. Les autorités pénitentiaires de la section 2-A ont reçu des amendes, et enfin les 18 mois de prison pour propagande contre le régime ont été retenus ».
Mohammad Moghimi, spécialiste des droits de l’homme et avocat de renom, a également souligné, « La peine de ma cliente, Mme Faraghdani, arrivera à terme le 11 mai, nous attendons sa libération bientôt ».
Atena Faraghdani, après deux mois d’emprisonnement dans le quartier 2-A, contrôlé par l’IRGC, a fait savoir que ses dessins critiques étaient la principale raison de ses interrogatoires. Elle est actuellement détenue dans la section des femmes dans la prison d’Evine.
Le Secrétaire général de l’ONU a cité l’affaire de Mme Faraghdani dans son dernier rapport et a critiqué les autorités judiciaires iraniennes qui l’avaient forcé à faire un test de virginité, dans le cadre d’une nouvelle affaire, fabriquée contre elle.
Source : Hrana