CSDHI – Plus de 270 membres du Parlement européen, ont signé une déclaration qui appelle l’Union européenne à imposer des conditions concernant leur relation avec l’Iran. Les députés veulent une amélioration des droits de l’homme et la fin des exécutions en échange de relations politiques et commerciales avec l’Europe.
Ceci est un motif qui rassemble les lignes des partis et des pays ; au moins un député de chaque État de l’UE a signé et la majorité des partis politiques est représentée.
Leur déclaration commence : « Nous sommes extrêmement préoccupés par le nombre croissant d’exécutions en Iran. Depuis que le « modéré » Président Rouhani a pris ses fonctions en août 2013, plusieurs milliers de personnes ont été pendues en Iran ».
Selon Amnesty International, près de 1000 personnes ont été exécutées en 2015. Ils affirment également que l’Iran a le taux le plus élevé d’exécutions dans le monde, par habitant.
Leurs violations des droits de l’homme sont particulièrement cruelles pour les femmes et les minorités.
La déclaration se lit comme suit : « Les femmes n’ont âs le droit de diriger, de travailler dans le système judiciaire, et bien d’autres fonctions. Elles ont été réprimées pour port incorrect du voile et de nombreuses femmes activistes ont été emprisonnées. Les filles n’ayant que 9 ans ont le droit de se marier, même à un beau-père ».
Les élections de Sham, le soutien envers le tyran syrien Bachar Assad et la mise en œuvre des peines cruelles et inhabituelles pour les prisonniers ont forcé les politiciens européens à s’impliquer.
Gérard Deprez, président des Amis d’un Iran Libre au Parlement européen, a déclaré : « C’est une grande contradiction que nous au sein de l’UE soyons si fiers que les 28 États membres aient abandonné la peine de mort, mais nous semblons n’avoir aucune difficulté à faire des affaires avec le premier état bourreau du monde. Si l’UE n’insiste pas publiquement et sérieusement sur l’amélioration des droits de l’homme ce serait un grand dommage pour notre crédibilité ».
Dans la déclaration, ils mettent en évidence les alternatives au régime, comme le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) et leur Présidente, Maryam Radjavi. En Mars, Rajavi a exposé son plan en dix points sur la construction d’un Etat démocratique qui comprenait la liberté d’expression, l’abolition de la torture et la peine de mort, et l’engagement dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Source : Stop au fondamentalisme