CSDHI – L’ancien ambassadeur d’Iran en Suède et en Norvège, et représentant du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) dans les pays nordiques, Perviz Khazaii, stipule que « durant les trois années de présidence de Hassan Rouhani, certains en Occident maintenaient l’espoir qu’il annoncerait une ère de modération et de réforme en Iran ». Mais en fait, la situation des droits de l’homme se détériore à une allure rapide. Il y a eu plus de 2400 exécutions en Iran, en un peu moins de trois ans. Les victimes sont des dissidents politiques, et plus particulièrement les militants de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran.
Dans un acte choquant de la violence, le régime iranien a effectué au moins 21 pendaisons dans une période de 48 heures au cours de la deuxième semaine de mai. Amnesty International a souligné dans son rapport annuel que l’Iran détient le plus grand nombre d’exécutions par habitant. Ceux qui ne sont pas mis à mort, peuvent être soumis à d’autres châtiments cruels. Davantage d’informations sur ces atrocités peuvent être trouvées dans l’article de Perviz Khazaii dans The Diplomat.
« Malgré le danger persistant, je reste actif au sein du CNRI, à ce jour », a dit Khazaii. « Je ne suis pas étranger aux relations diplomatiques. Je faisais partie des trois diplomates iraniens qui ont démissionné de nos postes d’ambassadeur pour protester contre une vague effrénée d’exécutions en Iran au début des années 1980 et rejoint le Conseil National de la Résistance iranienne, dirigée par Mme Maryam Radjavi. Agir ainsi nous a énormément coûté personnellement. Deux d’entre nous ont été abattus en plein jour à Genève et à Rome par des terroristes envoyés de Téhéran, le premier en 1990 et le second en 1993. Je suis le seul survivant ».
Le 9 juillet, je vais aller à Paris pour prendre part au rassemblement d’ « Un Iran Libre » de l’organisation, qui attend plus de 100.000 personnes, composé non seulement des exilés iraniens, mais aussi de leurs partisans, y compris des centaines de hauts dignitaires politiques, des parlementaires, des militants des droits de l’homme et des droits de la femme, ainsi que des chefs religieux des États-Unis, d’Europe, et des communautés islamiques activistes, pour mettre en évidence un comportement néfaste de Téhéran à l’intérieur du pays et à l’étranger, appelant à une nouvelle politique qui se range du côté du peuple iranien et de leur désir de liberté.
Source : Stop au Fondamentalisme