CSDHI – La peine de Ehsan Mazandarani a été réduite à deux ans en appel, a déclaré son beau-frère Sam Hosseini à la Campagne internationale pour les droits de l’homme en Iran. « Nous sommes heureux que la cour d’appel ait réduit la peine sévère contre Ehsan, mais nous nous attendons toujours à ce qu’il soit libéré parce qu’il n’a fait rien contre la loi fait qui mérite une peine de prison », a déclaré M. Hosseini.
Le 27 juillet 2016, l’avocat de Mazandarani Hooshang Pourbabaei a dit qu’il avait entendu parler de la réduction de peine, mais il n’a pas reçu le verdict du tribunal par écrit.
« Je ne peux pas commenter la décision de la cour d’appel parce que je n’ai pas reçu le verdict et nous ne savons pas pourr quelle condamnation ses deux chefs d’accusation ont été réduites par le juge », a déclaré Pourbabaei, ajoutant qu’il attend de recevoir le verdict officiel le 31 juillet.
Mazandarani, le rédacteur en chef du journal réformiste Farhikhtegan, a été arrêté par l’organisation des renseignements des gardiens de la révolution dans le cadre d’une répression croissante des réformistes et des journalistes indépendants, le 2 novembre 2015. Il a été inculpé de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et « propagande contre l’état » puis a été condamné à sept ans de prison par le juge Mohammad Moghisseh, présidant la direction générale 28 du tribunal révolutionnaire le 26 avril2016.
Mazandarani a obtenu une permission pendant trois jours le 5 juillet 2016 après une grève de la faim de 50 jours dans la prison d’Evine, à Téhéran, pour protester contre les conditions de détention et le refus des autorités de le libérer sous caution en attendant la décision de la cour d’appel.
Source : Campagne internationale pour les droits de l’homme en Iran