CSDHI – En Iran la règle générale vis-à-vis des prisonniers est de les priver de soins, soit pour les briser, soit pour les tuer à petit feu, surtout s’il s’agit de détenus politiques. Lorsque les autorités les hospitalisent, elles ne les laissent pas se faire soigner et leur imposent des conditions humiliantes.
C’est ainsi que début septembre, les autorités pénitentiaires ont hospitalisé à l’extérieur un détenu du nom de Abdollah Ghafarian, soufrant d’une maladie grave et très avancée. Malgré son état, il a été enchainé pieds et poings à son lit d’hôpital.
Ces chaines l’ont empêché de boire et de manger. La dictature des mollahs qui persécute les Iraniens au nom de la religion, a refusé de les lui enveler même pour prier. Un malade d’une chambre voisine qui a voulu lui donner de l’eau, s’est fait renvoyé durement par les gardes postés devant sa chambre.