CSDHI – De nombreux enfants scolarisés en Iran paient le prix de la négligence des autorités iraniennes en matière d’équipements scolaires.
Un article sur le site du CNRI, met en évidence le cas de Mehdi Fathi, un professeur de mathématiques à Sanandaj, dans l’ouest de l’Iran, qui a publié une lettre sur les réseaux sociaux expliquant la situation tragique des écoles à travers le pays. Dans sa lettre, il explique:
« Moins de cinq mois après que les murs anciens et usés d’une école (de la province du Sistan Balouchistan) se soient effondrés sur la tête de l’enseignant dévoué Hamid Reza Gangouzehi, nous avons appris qu’une fois de plus dans cette province, les murs et les portes vétustes d’un autre établissement se sont effondrés sur une fillette de 5 ans, Fariba Chardivari, qui, avec un grand enthousiasme était allée à l’école pour recevoir ses fournitures scolaires, et s’était suspendue à la porte d’entrée pour se balancer … »
Il a poursuivi : « Même les murs des écoles du Sistan-Baloutchistan et la plupart des zones les plus démunies de l’Iran n’en peuvent plus de tant d’injustices éducatives et ne peuvent même plus supporter le poids des portes et des fenêtres et encore moins celui d’enfants accrochés aux portes et jouant à se balancer ».
« La porte de fer était trop lourde pour les murs anciens de l’école qi se sont effondrés sur les enfants qui jouaient. Un enfant est mort et trois autres ont été hospitalisés. Ces écoles doivent être démolies et il faut trouver une solution pour ces zones défavorisées », a-t-il dit.
Il se demande combien d’autres tragédies doivent se produire avant que les autorités comprennent que les enfants défavorisés doivent être protégés. Les enseignants doivent être en mesure d’enseigner auxx enfants, et ne doivent pas avoir à se soucier de la sécurité de la salle de classe.
« M. Président, M. Fanny et MM. les députés du parlement, ici ce n’est ni Gaza, ni l’Irak, ni la Syrie … Il n’y a pas de guerre et aucun attentat suicide pour causer la mort des élèves et des enseignants. Nous sommes au Sistan-Baloutchistan, et les murs des écoles ont entrepris la tâche de Daech en prenant la vie des élèves et de leurs enseignants. Et nous pensons toujours aux équipements militaires sophistiqués … »
Source : Stop au Fondamentalisme