CSDHI – En Iran, l’ayatollah Makarem-Chirazi, ultra réactionnaire de l’âge de pierre, s’inquiète de la puissance des réseaux sociaux sur internet et de la liberté d’opinion que cela donne aux internautes.
Il cherche donc à y mettre des obstacles. Dans une rencontre avec le patron de l’organisation du cyber-espeace – la censure d’internet – il a eu ces mots : « dans les réseaux sociaux, en particulier dans Telegram, l’outrage au sacré est au plus haut. J’appelle les instances concernées à empêcher ces activités. »
Telegram défie les mollahs en refusant tout controle de ses communications. Beaucoup de femmes, exclues de la vie économique par les lois discriminatoires, y font du commerce de vêtements ou de travaux manuels, beaucoup de jeunes aussi y discuttent. Deux « péchés » gravissimes pour la dictature religieuse qui veut contrôler et réprimer la vie privée.