Saïd Mortazavi, procureur du régime iranien à Téhéran est intervenu sur la troisième chaîne de la télévision iranienne le 23 juillet dernier pour soutenir la poursuite des plans de répression contre les femmes et les jeunes, au cours desquels le régime avait fait preuve d'une violence sans précédent en optant pour la méthode du lynchage dans les rues.
« En examinant les résultats positifs de ces plans, nous avons compris au parquet que combattre les délinquants et les voyous était nécessaire à la sécurité des villes, nous avons institutionnalisé et rendu ces plans permanents.
C'est comme ça que nous avons formé dans 18 branches du parquet, une branche de substitut du procureur et une branche d'inspection avec un inspecteur spécial de la sûreté sociale et lors de l'application des plans sociaux ce sont eux qui s'occuperont de ces dossiers".
Reconnaissant l'ampleur de la répression, Mortazavi a donné carte blanche aux forces de l'ordre dans le domaine de la violence en disant: « Les forces de l'ordre peuvent agir seules. Elles peuvent arrêter un suspect en gardant les preuves du délit et en empêchant la suppression de ces preuves. Après ces travaux préliminaires, si elles ont accès aux responsables juridiques, elles doivent faire immédiatement un rapport aux autorités judiciaires et appliquer les ordres de l'inspecteur ou du substitut du procureur. »