Selon les médias en Iran, davantage de personnes ont été condamnées à mort sous de faux prétextes. Ecrivant sur la province de Kermanchah, dans l'ouest du pays, le quotidien gouvernemental Aftab-e Yazd citait le commandant local des Forces de sécurité de l'Etat (FSE) annonçant que davantage de personnes allaient être pendues en public dans la province.
En qualifiant la jeunesse excédée de "voyous et hooligans," le commandant des gardiens de la révolution Amir Geravand a déclaré que "jusqu'ici un certain nombre de voyous et de hooligans ont été pendus en public et en prison et dans un proche avenir, on en pendra davantage en public dans diverses villes de la Province."
Le commandant des FSE de la province de Fars, dans le centre de l'Iran, a exprimé son malaise sur les peines de 15 ans de prison touchant certaines personnes raflées dans le cadre du plan de "sûreté sociale". Le gardien de la révolution Ali Moayedi a souligné que ces individus devaient être condamnés à la peine maximale, qui est la mort sous les mollahs.
Le commandant des FSE de la Zone du Grand Téhéran a aussi parlé de nouvelles mesures répressives : "Nous sommes décidés à adopter des mesures plus dures contre les voyous et les hooligans". " Dans une interview avec le quotidien Jomhouri du 26 août, le gardien de la révolution Ahmad-Reza Radan a ajouté que les femmes devaient rester sous des pressions sécuritaires et judiciaires constantes.