Plus de 700 parlementaires de 25 pays soutiennent l'appel de Maryam Radjavi à condamner le nombre croissant d'exécutions en Iran
Les parlementaires exigent le renvoi du dossier des droits de l'homme des mollahs devant le Conseil de sécurité de l'ONU
Des parlementaires de Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Irlande, Danemark, Suède, Norvège, Finlande, Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, République tchèque, Chypre et Canada ont rendu public une déclaration, soutenant l'appel de Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, et appelant à "des mesures urgentes pour arrêter les exécutions en Iran." Ils ont aussi appelé au renvoi du dossier des droits de l'homme du régime iranien devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
On compte parmi les signataires des vice-ministres et présidents de commissions et de groupes parlementaires.
Les législateurs ont rappelé que « depuis l'arrivée de Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir, les pendaisons publiques de jeunes et même de femmes à des grues, les lapidations, les arrestations de milliers d'hommes et de femmes sous prétexte d'infraction au code vestimentaire, la lutte contre la culture occidentale, et contre le hooliganisme, la détention massive d'étudiants et d'adolescents et le fait de les soumettre à de terribles tortures en prison et en particulier dans la section 209 de la sinistre prison d'Evine, l'assassinat aveugle de jeunes désillusionnés dans la rue par les Forces de sécurité de l'Etat, démontre l'ampleur de la terreur générale que le régime des mollahs a imposé au peuple iranien. »
Les signataires regrettent que « les gouvernements occidentaux aient choisi de rester réticent sur les crimes du régime iranien et continuent d'insister sur davantage de dialogue tout en offrant de nouvelles mesures incitatives et des concessions à la tyrannie médiévale au pouvoir en Iran ; une politique qui encourage le régime à prolonger et intensifier sa répression dans le pays. »
La déclaration :
1. appelle la communauté internationale à condamner explicitement et fermement les violations des droits fondamentaux du peuple iranien par le régime iranien et à adopter des mesures urgentes pour arrêter la nouvelle vague d'exécutions en Iran ;
2. appelle la communauté internationale et en particulier les pays de l'UE de conditionner leurs relations politiques et économiques avec ce régime à l'amélioration de la situation de droits de l'homme en Iran ;
3. appelle les Nations unies et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à relancer le contrôle de la situation de droits de l'homme en Iran et à renommer un Rapporteur Spécial à cette fin ;
4. exige le renvoi du bilan de 30 années de violations des droits de l'homme des mollahs, en particulier le massacre de 30.000 prisonniers politiques durant l'été 1988 qui selon toutes les normes en vigueur équivaut à un crime contre l'humanité, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU pour l'adoption de mesures contraignantes.