CSDHI – La justice espagnole a accepté la plainte déposée par les résidents d'Achraf contre les autorités irakiennes pour crime contre l'humanité lors de l’attaque des 28 et 29 juillet dernier qui avait fait des morts parmi les résidents, bénéficiant du statut de « personnes protégées » en vertu des conventions de Genève.
Dans son arrêt, le tribunal central d’instruction d'Espagne a souligné qu'il était compétent pour examiner la plainte sur l'attaque qui avait fait de nombreux morts et blessés parmi les réfugiés sans défense.
Le Dr. Juan Garcés, éminent juriste international et conseiller politique de Salvador Allende, ancien président de Chili, tué après avoir résisté jusqu’au bout lors du putsch de 1973 du Général Pinochet. C’est lui qui a mené la campagne de poursuite judiciaire contre Pinochet et il compte de nombreuses publications à cet égard.
Le Dr Garcés qui se trouvait aux côtés du président Allende jusqu'à ses derniers moments a assuré la défense des membres de l'OMPI devant cette juridiction.
Estimant que la décision de la justice espagnole constitue un tournant dans l'histoire de la répression et du harcèlement des résidents d'Achraf, Mme Maryam Radjavi a mis en grade le gouvernement irakien : il est temps à présent de rendre des comptes à la justice internationale qui a ouvert les yeux sur le crime contre l’humanité commis contre Achraf.
On ne pourra plus utiliser aux ordres des mollahs en Iran, des haches et des poignards contre les Moudjahidine d'Achraf et les écraser avec des blindés.
Madame Radjavi a averti que désormais, toute attaque et agression contre les résidents d'Achraf et toute démarche illégale, violation des droits de l'homme et des conventions internationales entraineront dix fois plus de réactions qu'avant.
Les Moudjahidine d'Achraf ne cesseront jamais de réclamer leurs droits légitimes et sont déterminés à obtenir leurs droits légaux selon la déclaration internationale des droits de l'homme, les conventions internationales et la résolution de 24 avril du Parlement européen.