Selon l'agence de presse officielle IRNA du 4 avril, Seyed Ahmad Alam-al-Hoda, l'imam de la prière du vendredi de la ville sainte de Machad a appelé à la chasse de ceux qui commettent des infractions au code vestimentaire.
Alam-al-Hoda a dit à ses fidèles que c'était un crime de ne pas respecter ce code et les forces de sécurité devaient l'empêcher à tout prix.
"Etre mal-voilé est à la racine de beaucoup d'autres comportements criminels dans la société", a-t-il lancé.
"Certaines autorités sur la base d'une logique erronée croient que les mal-voilées devrait être guéries par une campagne culturelle. Cependant, une telle apparition en public est un crime qui devrait être réprimé rapidement", a ajouté Alam-al-Hoda en colère.
Il a rappelé à ses fidèles fanatiques, principalement des membres et des familles du Corps des gardiens de la révolution (le CGR) et d'autres organes de sécurité, les lois ratifiées par le Haut Conseil des Affaires Culturelles du régime obligatoire pour tous les fonctionnaires sur le code vestimentaire intégriste.
Alam-al-Hoda a dit que dès que "le Plan de Chasteté" a été approuvé, les Forces de sécurité de l'Etat (FSE) partout dans le pays ont reçu l'ordre de l'appliquer en première priorité.
Dans sa conclusion, Alam-al-Hoda a menacé les forces de sécurité de mesures légales s'ils ne réprimaient pas les contrevenants comme il le fallait.
L'année dernière plus de 1.200.000 personnes ont été interpellées dans la rue par la police des mollahs et ont reçu des procès verbaux. Beaucoup ont été arrêtées, battues ou humiliées en public pour leurs vêtements.