CSDHI – Le non respect du code vestimentaire de la République islamique (le port obligatoire d’un tchador noir) provoque des malades de l’intestin et de l’estomac chez les femmes, a déclaré un officiel du régime des mollahs.
« Le gouvernement doit faire de la pédagogie et le port du tchador droit être obligatoire dès le plus jeune âge, cela permettra aux écolières de grandir dans la pudeur », a déclaré Seyyed Abol-Hassan Mahdavi qui a le rang d’ayatollah dans le régime iranien et qui est membre de l’Assemblée des Experts (une assemblée composée de 88 mollahs de haut-rang chargés de nommer le guide suprême du régime).
Mahdavi – qui est aussi le chef de la cérémonie de la prière du vendredi à Ispahan et le représentant du guide suprême du régime auprès du Croissant-Rouge iranien – a fait ces déclarations lundi dans une interview avec l’Agence de presse Fars.
Il a affirmé que les jeunes filles grandissent dans leurs maisons dans une « attitude éhontée » et cette « impudeur devient maintenant très répandue dans les écoles. »
Il a ajouté que tous les enseignants devraient être tenus responsables de « l’attitude éhontée » des filles dans leurs écoles.
« Le tchador est la plus belle robe pour les femmes dans la société islamique. Le tchador couvre le corps de la femme de la tête aux pieds, de sorte que le corps de la femme n’attire pas l’attention », a-t-il dit.
Il a ajouté : « La liberté de pensée est seulement pour des gens qui sont correctement habillés, la pudeur viendra avec le port du tchador et celui-ci protège l’âme humaine contre les mauvaises tentations. »
« La liberté d’action pour les gens n’est autorisée que si elle ne perturbe pas les autres libertés dans la société. … le vêtement approprié pour les femmes est un voile noir et c’est ainsi que la liberté des autres personnes dans la société est respectée. »
« Aujourd’hui, tout le monde a pris conscience que si l’esprit des gens est perturbé, ils ne peuvent pas se concentrer sur leur travail. »
Mahdavi a affirmé que le port d’un voile noir apporte aux femmes la bonne santé.
Il a dit : « Selon les médecins, les émotions frénétiques qui entrent dans l’âme causent des maladies physiques. Et les femmes mal-voilées provoquent des émotions frénétiques chez les gens. »
« Les médecins disent que des maladies de l’intestin et de l’estomac sont causées par ces émotions frénétiques et se propagent à d’autres organes du corps. Si les femmes se soucient de leur santé physique, elles devraient porter le tchador », a-t-il affirmé.
Le mois dernier, le ministère de l’Intérieur du régime iranien a publié un décret indiquant ceci : « Le vêtement approprié pour les femmes, c’est soit le tchador, soit une robe longue et large descendant jusqu’en-dessous des genou, avec des manches longues et sans aucune marque, plus un pantalon, et un grand foulard qui couvre la tête, les cheveux et le cou, dans des couleurs conformes au code vestimentaire en vigueur. Des Bijoux non conventionnels ne doivent pas être utilisés. Le maquillage n’est pas permis. Les hommes doivent s’abstenir de porter des T-shirts, des chemises serrées, des chemises à manches courtes, des pantalons ou des jeans serrés, des vêtements avec des marques occidentales, des ornements, de ceintures larges avec des boucles non conventionnelles, et des modèles de coiffure ou de barbe inappropriés. »
En mars dernier, lors d’une conférence à Berlin à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le chef de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, a déclaré que la promotion de l’idéal de l’égalité dans le monde contemporain est confrontée à un obstacle de taille, l’intégrisme islamique, qui met en danger l’ensemble du Moyen-Orient et le monde par le génocide, le terrorisme et des discriminations et qui est très hostile aux femmes. »
Madame Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a ajouté : « Le problème due fondamentalisme n’est pas un problème de confrontation entre l’Islam et l’Occident, ni une confrontation entre l’Islam et le christianisme ou le judaïsme, ni un conflit entre chiites et sunnites. Le combat contre le fondamentalisme est un combat pour la liberté et pour l’égalité, un combat contre l’asservissement et la dictature, un combat contre la tyrannie et la misogynie. Le fondamentalisme est basé sur la misogynie, sur la répression des femmes, sur l’intimidation et sur la répression de la société tout entière. »
Pour sauver le monde du cauchemar de l’intégrisme et pour débarrasser les peuples du Moyen-Orient de ce phénomène inquiétant, Mme Radjavi a appelé toutes les femmes à travers le monde à former un puissant front contre l’intégrisme islamique, contre le terrorisme et contre la barbarie qui usurpe le nom de l’Islam. Elle a dit : « Pour stopper le phénomène inquiétant de l’intégrisme islamique, on doit inévitablement faire face à la dictature religieuse au pouvoir en Iran. »