Iran Focus, 30 avril – 51 journalistes qui travaillait pour un supplément du quotidien Hamchahri, intitulé Iranchahr, ont organisé aujourd'hui un sit-in dans les bureaux de Hamchahri. Ils protestent contre le non renouvellement du contrat de travail avec leur supplément. Ils considèrent que cette décision est purement politique et entre dans le cadre de la guerre intestine entre les factions du pouvoir.
Le directeur de Hamchahri fait valoir que si le contrat n'a pas été renouvelé c'est à cause du coût élevé de cette collaboration. Le porte-parole de l'association pour la liberté de la presse a déclaré sur Radio Farda que ces personnes travaillaient sous contrat et que d'un point de vue juridique on ne peut pas considérer qu'ils aient été licenciés. Par contre, d'un point de vue moral, on peut dire qu'il s'agit d'un licenciement, s'empresse-t-il d'ajouter, parce que les cadres qui ont été engagés pour les remplacer sont tous politiquement de la même tendance que la direction du journal qui a joué un rôle majeur dans cette affaire sans précédent dans les annales de la presse en Iran.