CSDHI – Le quotidien officiel Ebtekar a été fermé en Iran pour avoir « répandu rumeurs et mensonges » en publiant un rapport sur la destitution du chef de l’Organisation pénitentiaire.
Le directeur général d’Ebtekar, Mohammad Ali Vakili, a confié à l’agence Mehr que la cessation d’activité du journal a été imposée par les autorités judiciaires après que la publication de détails sur l’attaque des forces de sécurité sur les détenus politiques à la prison d’Evine de Téhéran.
Les protestations contre ce raid violent ont forcé le régime à limoger Gholam Hossein Esmaïli, que les mollahs se sont empressés de peindre comme une « promotion » pour cacher leur reculade face à la vague de protestations en Iran comme dans le monde.
Le chef du pouvoir judiciaire en Iran a donc ordonné la mise sous clé du journal, ordonnant au procureur de « se dresser contre toute propagation de mensonges et de troubles de la sécurité nationale, de sorte que tout le monde sache que le régime islamique de l’Iran n’est pas un régime qui reste passif devant les saboteurs et leurs partisans. »
Les mollahs sont de moins en moins tolérants vis-à-vis de toute publication officielle s’éloignant des points de vue du régime.