A BAS, A BAS KHAMENEÏ ; A BAS, A BAS LE DICTATEUR
Des Iraniens à Paris dénoncent l’exécution d’Ali Saremi
Un rassemblement a été organise à Paris, le mardi 28 décembre, devant l’ambassade du régime des mollahs par le CSDHI pour protester contre l’exécution d’Ali Saremi, militant des Moudjahedines du Peuple d’Iran exécuté mardi matin à Téhéran.
Des Iraniens à Paris dénoncent l’exécution d’Ali Saremi
Un rassemblement a été organise à Paris, le mardi 28 décembre, devant l’ambassade du régime des mollahs par le CSDHI pour protester contre l’exécution d’Ali Saremi, militant des Moudjahedines du Peuple d’Iran exécuté mardi matin à Téhéran.
Des Iraniens rassemblés à la place d’Iéna chantaient : « A bas à bas Khameneï (guide suprême des mollahs), à bas, à bas le dictateur, » ainsi que « Mort au principe de Vélayat-e-Faqih » (dictature de religieux), « Saremi n’est pas mort, il vivra dans nos cœurs ». Des manifestants portaient des placards avec des photos d’Ali Saremi, exécuté le matin à la prison d’Evine à Téhéran.
Les manifestants ont demandé une position plus ferme de la part de la communauté internationale notamment l’UE vis-à-vis les exactions et les violations flagrantes des droits humains par le régime des mollahs.
Connu comme le symbole des prisonniers politiques en Iran, Ali Saremi avait vécu 24 ans de sa vie dans les geôles du Chah et de Khomeiny. Il a été exécuté en charges d’avoir établi des liens avec le principal mouvement d’opposition, c’est-à-dire l’Organisation des Moudjahedines du Peuple d’Iran. Ali Saremi avait rendu visite il y a plusieurs années à son fils demeurant le camp d’Achraf en Irak. Il avait été arrêté en septembre 2007 après son discours au cours d’une cérémonie tenu au cimetière de Khavaran à Téhéran, en mémoire des prisonniers politiques massacrés en 1988.