CSDHI – Durant l’année académique 2013-2014, les autorités universitaires en Iran ont empêchées six étudiantes bahaïes de poursuivre leurs études. Deux étudiantes à Chiraz dans le sud de l’Iran et à Qazvine dans le nord-ouest, en juillet 2013. Il s’agit d’Aïda Bandi, étudiante en littérature anglaise, expulsée de l’université Payam-e-Nour de Chiraz début juillet 2013. Et de Tanine Torabi, en cursus de traduction d’anglais, qui a été forcée d’abandonner à la mi-juillet.
La troisième, Azmita Momtaz a dû quitter fin novembre l’université de Chiraz. Et la quatrième, Nilissa Yahyavi s’est fait dire fin décembre que son dossier universitaire était frauduleux.
Setayesh Assadi et Sama Hachemi, la cinquième et la sixième, à l’université de Mazandaran (nord de l’Iran) ont été expulsées dans les derniers jours de l’année iranienne (qui s’est terminée le 19 mars). Sama Hachemi étudiait la gestion.
Selon la loi adoptée par le conseil suprême de la culture des mollahs en Iran, seuls adeptes des religions figurant dans la constitution (l’islam, le judaïsme, le christianisme et le zoroastrisme), ont le droit de suivre leurs études à l’université. Beaucoup de Bahaïs ont été écartés pour cette raison.
(Source : site Kurdpa, 26 mars 2014)