CSDHI – Alors que le nouveau coronavirus a coûté la vie à près de 200 000 Iraniens, la mafia des médicaments dirigée par les pasdarans empêche l’achat de vaccins Covid-19 étrangers.
L’industrie pharmaceutique iranienne contrôlée par les pasdarans
Ces derniers jours-ci, le monde entier s’efforce de fournir les doses nécessaires du vaccin Covid-19 pour contenir la crise sanitaire. Pendant ce temps, les responsables iraniens ont lancé un commerce criminel.
À cet égard, ils privilégient les « vaccins nationaux », qui ne seront pas disponibles avant l’été prochain. Plus important encore, les pasdarans (IRGC) et leurs subordonnés sont les principaux bénéficiaires de l’industrie pharmaceutique iranienne.
Pendant ce temps, les remarques contradictoires des autorités ont semé la confusion parmi les citoyens. Le président Hassan Rouhani affirme que le gouvernement est prêt à acheter des vaccins. Et de son côté, le gouverneur de la Banque centrale d’Iran (CBI), Abdolnasser Hemmati, rejette la faute sur les sanctions.
Dans la déclaration du 7 décembre de la CBI, Hemmati a affirmé que « les sanctions américaines ne permettent pas les transactions bancaires pour l’achat du vaccin de COVAX. » En réponse, un porte-parole de COVAX a immédiatement rejeté cette affirmation.
« Il n’y a pas d’obstacle légal à l’achat de vaccins par l’Iran par l’intermédiaire de COVAX. En effet, le bureau du Trésor américain sur le contrôle des actifs étrangers a émis une licence couvrant l’achat de vaccins contre le coronavirus », peut-on lire dans la déclaration.
Les autorités iraniennes n’ont pas l’intention d’acheter le vaccin anti-convid-19
Deux jours plus tard, M. Rouhani a ajouté : « Le budget est prêt pour l’achat de vaccins Covid-19. Il y a une volonté et une commande, mais l’Amérique est l’obstacle. » Cependant, un membre du Parlement (Majlis) a dévoilé que les autorités n’ont aucune volonté d’acheter le vaccin.
Le 18 décembre, le président de la commission de la santé du Majlis, Hossein Ali Shahryari, a révélé au site web de Khabar Fouri que le gouvernement n’a pas encore alloué le budget nécessaire à l’achat des vaccins Covid-19.
Pour l’instant, il n’y a pas d’informations sur l’achat du vaccin Covid-19. Jusqu’à présent, nous avons pu fournir les ressources financières nécessaires et de transférer cet argent à l’étranger », a-t-il déclaré.
De plus, un média avait révélé que le gouvernement avait secrètement importé des vaccins fiables pour certains responsables et leurs proches. Dans son édition du 14 décembre, le quotidien Aftab-e Yazd a écrit ceci : « Nous sommes témoins de l’importation de vaccins contre le coronavirus de pays fiables. Et ces derniers sont utilisés par les autorités, leurs enfants et leurs proches. »
Les pasdarans mafieux s’opposent à l’achat du vaccin
Les pasdarans, en tant que mafia des médicaments, est appuyée par le régime des mollahs en Iran. Toutefois, ils sont le principal obstacle à l’achat de vaccins contre la COVID-19. Utilisant son empire commercial élargi, cette mafia a pris la santé et les vies des Iraniens en otage pour remplir leurs poches.
L’IRGC, ses sociétés écrans et ses institutions affiliées gèrent au moins 15 entreprises de fabrication et de distribution de médicaments en Iran. Ces entreprises approvisionnent approximativement toutes les pharmacies, hôpitaux et cliniques d’Iran. Dans ce contexte, l’IRGC ne s’abstiendrait jamais de profiter des avantages exceptionnels du vaccin contre le coronavirus.
Par conséquent, trouver le principal obstacle pour immuniser la société iranienne et contenir le Covid-19 ne nécessite pas d’efforts extraordinaires et d’investigations spéciales. La mafia des médicaments est soutenue par le gouvernement. Pourtant, elle tente de piller les citoyens pour financer ses mesures d’oppression et ses politiques d’aventure. Elle est un virus bien plus mortel que la Covid-19.
Source : Iran HRM