CSDHI – Le régime des mollahs iraniens a procédé aux exécutions de Vafa Hanareh, Aram Omari Bardiani, Rahman Parhazu et Nasim Namazi, pour « moharebeh (inimitié contre Dieu) et efsad-fil-arz (corruption sur terre) en collaborant avec le régime sioniste pour perturber la sécurité nationale » dans la prison centrale d’Oroumieh.
Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur des droits de l’homme en Iran, a déclaré : « Les exécutions d’aujourd’hui sont la revanche brutale de la République islamique sur le peuple iranien. Les condamnations à mort de ces quatre personnes, comme celles de la plupart des prisonniers accusés d’infractions à la loi sur la sécurité, ont été prononcées par des tribunaux révolutionnaires sur la base d’aveux obtenus sous la torture et sans procès équitable, et elles n’ont aucune validité juridique.
Selon l’agence de presse judiciaire Mizan, les exécutions de trois hommes et une femme ont été mise en oeuvre à la prison centrale d’Oroumieh le 29 décembre. Leurs identités ont été rapportées comme étant Vafa Hanareh, Aram Omari Bardiani, Rahman Parhazu et Nasim Namazi. Ils ont été condamnés à mort pour « moharebeh (inimitié envers Dieu) et efsad-fil-arz (corruption sur terre) pour avoir collaboré avec le régime sioniste afin de perturber la sécurité nationale ».
Mizan a rapporté que leurs exécutions avaient eu lieu le 29 décembre. Cependant, selon les informations obtenues par Iran Human Rights, Vafa, Aram, Rahman et Nasim ont été exécutés la nuit précédente (28 décembre).
Un cinquième prisonnier nommé Mansour Rasouli, qui avait été transféré à l’isolement avant l’exécution avec les quatre autres, a été renvoyé dans sa cellule après que sa pendaison ait été retardée pour des raisons inconnues.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Mansour Rasouli est derrière les barreaux depuis avril 2022. Vafa, Aram, Rahman et Nasim ont été arrêtés il y a 18 mois et condamnés à mort. »
Selon Mizan, sur les dix accusés dans cette affaire, quatre ont été condamnés à la peine de mort et les six autres à dix ans d’emprisonnement.
L’exécution précipitée des quatre prisonniers peu après l’assassinat d’un commandant des pasdarans en Syrie renforce les soupçons quant à leur nature de représailles.
Source : IHR