dimanche, août 14, 2022
pas de résultat
Voir tous les résultats
CSDHI
  • Accueil
  • Actualités
    • Exécutions
    • Prisonniers politiques
    • Répression
  • Campagne
  • Mouvement Pour La Justice
  • Publications
  • Vidéos
  • Qui sommes-nous?
  • Contactez-Nous
  • Accueil
  • Actualités
    • Exécutions
    • Prisonniers politiques
    • Répression
  • Campagne
  • Mouvement Pour La Justice
  • Publications
  • Vidéos
  • Qui sommes-nous?
  • Contactez-Nous
pas de résultat
Voir tous les résultats
CSDHI
pas de résultat
Voir tous les résultats
Accueil CSDHI-Actualités Exécutions

Une exposition éphémère aux Invalides rouvre la blessure d’un massacre en Iran

30 octobre 2019
in Exécutions
0
exposition invalides paris massacre1988 1
Share on FacebookShare on Twitter

exposition invalides paris massacre1988 1

CSDHI – Un parterre de portraits en noir et blanc, un échiquier qui racontent le sort d’une nation lors d’un massacre. Eté 1988, le régime de Khomeiny ordonne de vider les prisons politiques. 30.000 jeunes sont exterminés.

 

La première vague du massacre touche les prisonniers qui demeurent fidèles aux Moudjahidine du peuple d’Iran, l’opposition démocratique qui prône un islam des Lumières, la liberté, l’égalité des femmes et qui rejette toute contrainte. Un combat pour la liberté qui les opposent aux intégristes islamistes qui ont pris le pouvoir.

C’est cette génération levée en masse contre lui, que Khomeiny veut éradiquer pour conserver le pouvoir.

Sur l’esplanade des Invalides, le 29 octobre 2019, dans les rangées de photos, les regards s’alignent et se croisent. Déterminés, courageux, sûrs de défendre la juste cause de la liberté, cette jeunesse qui dépasse si peu la trentaine et qui a parfois moins de vingt ans, incarne l’honneur d’un peuple qui a refusé de se soumettre au fascisme religieux, ce fascisme qui met aujourd’hui le Moyen-Orient à feu et à sang.

exposition invalides paris massacre1988 4

Des regards, des questions

Ces regards interpellent. Pour les Iraniens qui viennent la visiter, l’exposition est comme un sanctuaire. Beaucoup en exil retrouvent des visages qu’ils ont côtoyés dans les prisons politiques, sous le feu de la torture. D’autres ont milité à leurs côtés jusqu’au jour de la grande séparation, de l’arrestation de l’un et de l’exil de l’autre. D’autres encore errent à la recherche d’un parent, comme si l’esplanade renfermait le corps de ces êtres chers à jamais disparus, puisque le régime des mollahs a toujours refusé de dire où il avait enterré les corps.

Ces regards interpellent. Comment à la fin du 20e siècle, le monde a-t-il pu fermer les yeux sur le plus grand massacre politique de l’après-seconde guerre mondiale ? Les regards des victimes posent la question de la conscience des démocraties, la question de l’impunité offerte aux mollahs depuis trente et un an. Ils disent qu’il est temps d’y mettre fin. Oh pas simplement parce qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité qui aurait dû soulever le cœur et l’indignation de la communauté internationale, mais aussi parce que cette impunité a donné carte blanche aux mollahs pour mener leur terrorisme effréné en Europe et au Moyen-Orient et parce qu’aujourd’hui ils menacent la sécurité et la paix mondiales.

exposition invalides paris massacre1988 2

Le droit de résister

Ces regards nous disent qu’ils sont les remparts de l’honneur contre le fascisme religieux, qu’ils ont donné leur vie pour empêcher son avancée mais que la complaisance des Etats avec les mollahs leur a ouvert les portes du monde libre où ils ont déclenché leur entreprise de destruction.

Ces regards disent que les premières victimes des islamistes sont les musulmans démocrates, sont la jeunesse et les femmes, qu’ils n’ont pas payé le prix de la liberté pour que les pays libres laissent les criminels impunis et mettent en danger leur propre population.

Ces regards disent que la défense des droits humains doit être la priorité dans toute négociation avec le régime criminel de Téhéran, et qu’il faut exercer sur lui une pression maximale pour mettre fin aux exécutions et la torture. Ces regards appellent à la justice, à un tribunal international.

Ces regards disent que c’est un droit de résister contre la tyrannie et que le monde libre doit reconnaitre ce droit au peuple iranien.  

Tags: #1988MassacreMassacre #1988Massacre
ShareTweetShareSend
Post précédent

Iran : Les enfants iraniens, victimes d’un crime continuel

Prochain Article

Taux de chômage élevé des diplômés universitaires en Iran

Prochain Article
chomage diplomés universitaires iran

Taux de chômage élevé des diplômés universitaires en Iran

Restez en contact avec nous

  • à la mode
  • Commentaires
  • Derniers
crime d'honneur iran csdhi

Crime d’honneur : Un homme décapite sa jeune épouse

06 mars 2022
filles-meres-iran-csdhi

Iran : 1 500 bébés nés de filles-mères âgées de 10 à 14 ans en une année

14 avril 2022
femmes exécutées en iran csdhi

Iran : 17 femmes exécutées en 2021 dont 2 pendues par leurs propres enfants

09 mars 2022
mariage-enfants-mères iran csdhi

En 6 mois, 791 bébés nés d’enfants-mères âgées de 10 à 14 ans

18 octobre 2021
saeed zeinali 1 1 1

Iran : Un homme de 70 ans condamné à la flagellation pour avoir exigé des informations sur la disparition de son fils

Image

Journée mondiale des Droits de I’Homme

800 personnes sont encore détenues à Téhéran

Deux dirigeants d’un syndicat enseignant arrêtés en Iran

prisonniers exécutés iran csdhi

Iran : Deux prisonniers sont exécutés à Saveh pour drogue

13 août 2022
koulbars-blesses-iran-csdhi

Baneh : Un Koulbar blessé sur ordre d’un commandant iranien

13 août 2022
prisonniers covid-19 iran csdhi

Iran : De nouveaux décès de prisonniers de la COVID-19 sont à craindre

13 août 2022
executions-en-iran-en-juillet-2022-csdhi

Exécutions d’au moins 71 prisonniers en juillet 2022

12 août 2022

Nouvelles récentes

prisonniers exécutés iran csdhi

Iran : Deux prisonniers sont exécutés à Saveh pour drogue

13 août 2022
koulbars-blesses-iran-csdhi

Baneh : Un Koulbar blessé sur ordre d’un commandant iranien

13 août 2022
prisonniers covid-19 iran csdhi

Iran : De nouveaux décès de prisonniers de la COVID-19 sont à craindre

13 août 2022
executions-en-iran-en-juillet-2022-csdhi

Exécutions d’au moins 71 prisonniers en juillet 2022

12 août 2022
  • Accueil
  • Contactez-Nous
  • Qui sommes-nous?
  • CSDHI-Actualités
  • CSDHI-Campagnes

© 2021 Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran- Tous droits réservés

pas de résultat
Voir tous les résultats

© 2021 Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran- Tous droits réservés

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist