CSDHI – La série des exécutions se poursuit, quotidiennement, presque « normalement ». Chaque rituel mortel est exécuté consciencieusement, avec indifférence et violence. Il n’y a que l’exécuté qui change. La mort, elle, l’attend, au bout de la corde.
Un prisonnier de 60 ans exécuté à Mashhad
Les forces du régime des mollahs ont exécuté un prisonnier à la prison centrale de Mashhad en Iran. La justice iranienne l’avait condamné à la peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
Selon le site Internet du journal Khorasan, le régime a mis en œuvre la condamnation à mort du prisonnier. Elle a eu lieu le samedi 7 novembre 2020. Nous ignorons comment il s’appelait.
La justice iranienne avait condamné le vieil homme à 15 ans de prison et à 100 coups de fouet pour avoir « trompé et abusé d’un enfant de 11 ans ».
Selon le compte-rendu annuel d’IHR, le régime d’Iran a accusé au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019, de « meurtre avec préméditation ».
Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire. Qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Le prisonnier Jafar Hassani exécuté à Rasht
Les autorités iranienne ont exécuté un autre prisonnier à la prison centrale de Rasht. Elles l’avaient condamné à qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
Selon Iran Human Rights, les agents du régime ont pendu un prisonnier à la prison centrale de Rasht (Lakan). l’exécution a eu lieu le matin du dimanche 1er novembre 2020. Les autorités iraniennes l’ont identifié. Il s’appelait Jafar Hassani. Il était âgé de 40 ans et il était originaire de Fuman, dans le nord de l’Iran.
Des sources informées du cas de Jaffar Hassani ont fait une déclaration déclaré à IHR : « Il était en prison depuis 2017 et il était dans le couloir de la mort pour un crime d’honneur ».
Au moment de la publication, les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont pas annoncé l’exécution de ce prisonnier.
Source : Iran Human Rights