CSDHI – Il faut impérativement soumettre le dossier du régime clérical sur les droits humains au Conseil de sécurité de l’ONU.
Un nombre d’exécutions qui exclut celles effectuées en secret
Deux exécutions dans les prisons de Sanandaj et Zahedan les 18 et 19 janvier ont porté à 33 le nombre de prisonniers exécutés en Iran en un mois seulement, du 20 décembre au 19 janvier.
Ce nombre n’inclut pas les prisonniers que le régime des mollahs exécute secrètement. De plus, il n’est pas possible de connaître leurs noms et les lieux d’exécution. Ces exécutions ont eu lieu dans les prisons d’Ahwaz, Qom, Zahedan, Ardabil, Sanandaj, Karaj, Rasht, Mashhad, Meshkinshahr, Zabol, Tabriz, Yazd et Qazvin.
Des Balouches exécutés, bien sûr !
Parmi les personnes exécutées figurent trois prisonniers politiques baloutches. Les agents du régime les ont pendus à la prison de Zahedan le 3 janvier 2021. S’ajoutent aussi à la liste, trois prisonniers sunnites, pendus sous l’accusation fabriquée de rébellion armée à la prison de Vakilabad de Mashhad le 26 décembre 2020. Les agents du régime ont aussi exécuté une prisonnière à Sanandaj. Les agents du régime ont exécuté Mohammad Hassan Rezaii après 13 ans de détention à la prison de Rasht. Il n’avait que 16 ans au moment de son arrestation et de sa détention.
Exécuter pour faire peur au peuple iranien
Le régime clérical cherche à empêcher l’escalade des protestations populaires avec ces exécutions. Mais aussi avec les arrestations arbitraires à grande échelle et d’autres mesures répressives.
Iran HRM appelle une fois de plus la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et les autres institutions de défense des droits de l’homme à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers iraniens dans le couloir de la mort. Il faut renvoyer le dossier des violations des droits humains du régime iranien au Conseil de sécurité des Nations unies. Les dirigeants et les responsables du régime clérical en Iran doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Source : Iran HRM