CSDHI – Des sources de défense des droits humains ont rapporté que 12 prisonniers ont été exécutés en Iran le lundi 6 juin, dans la prison centrale de Zahedan, la capitale de la province du Sistan-Baloutchistan.
Le site d’information Halvash, qui couvre l’actualité des groupes religieux et ethniques minoritaires de la province du Sistan-Baloutchistan, a rapporté qu’une femme figurait parmi les 12 victimes d’une exécution massive réalisée dans la prison centrale de Zahedan.
La femme baloutche, identifiée uniquement par son nom de famille Gergich, avait été reconnue coupable et condamnée à mort pour le meurtre délibéré de son mari.
Les 12 prisonniers avaient été placés à l’isolement le samedi 4 juin.
Hashvash a déclaré que six des victimes, dont un religieux, avaient été pendues pour des accusations liées à la « drogue ».
En vertu du code pénal iranien, des personnes peuvent être exécutées pour des crimes qui ne sont pas considérés comme « les plus graves » au regard du droit international, comme le trafic de drogue.
Six autres prisonniers ont été exécutés pour « meurtre », mais aucun détail n’est disponible sur leur cas.
L’Iran a le taux d’exécutions par habitant le plus élevé au monde. Au moins 193 prisonniers ont été exécutés en Iran depuis le début de l’année 2022.
Bien entendu, ces chiffres ne peuvent pas refléter la réalité de ce qui se passe à l’intérieur des prisons iraniennes. Compte tenu du manque de transparence du régime iranien, qui a privé les militants des droits de l’homme de l’accès aux véritables statistiques, les chiffres publiés doivent être considérés comme un minimum et le nombre réel est certainement plus élevé.
Source : Iran HRM