CSDHI – Poursuivant la vague d’exécutions, le dimanche 14 mai, deux prisonniers, Saeed Arjamandi, 22 ans, et Kiyomarth Menbari, ont été pendus à la prison centrale de Sanandaj, et le samedi 13 mai, six prisonniers ont été pendus à la prison de Kerman.
Le vendredi 12 mai, un compatriote baloutche de 23 ans, Hossein Rigi, a été pendu à la prison de Vakil Abad, à Mashhad. Le mercredi 10 mai, un prisonnier nommé Saber Payamian a été pendu à la prison de Dieselabad, à Kermanshah, et deux prisonniers ont été pendus à la prison d’Arak.
Autre crime brutal, un Kurde de 31 ans, Saman Darvishi, est mort le lundi 8 mai dans la prison du Grand Téhéran après avoir été battu et torturé par les tortionnaires du régime. Cela porte le nombre d’exécutions à au moins 81 au cours des trois dernières semaines.
Jeudi, Sadegh Rahimi, député du pouvoir judiciaire du régime, a appelé à l’accélération des exécutions inhumaines, déclarant que « l’intervalle de temps entre la survenance d’un crime et l’émission et l’exécution de la sentence devrait être réduit ».
Samedi 14 mai, trois prisonniers ont été transférés à l’isolement dans la prison de Khorram Abad en vue de leur exécution.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que Khamenei, craignant la colère du peuple et les crises meurtrières qui entourent le régime, a eu recours à l’intensification des exécutions et des meurtres.
Toutefois, cette frénésie d’exécutions et d’effusions de sang ne peut éviter le renversement inévitable et ne fait qu’alimenter les flammes de la colère du peuple. Elle a appelé les Nations unies, l’Union européenne et les États membres à prendre des mesures immédiates et efficaces pour sauver la vie des prisonniers menacés d’exécution.
Source : Stop au Fondamentalisme