CSDHI – Le régime iranien vient d’annoncer le 18 mai par la voix de l’agence Fars l’exécution collective de 10 condamnés dans la prison centrale de Kerman, dans le sud de l’Iran. Le régime a claironné ce crime en prétendant comme à l’accoutumée qu’il s’agissait d’une bande de trafiquants de drogue.
Or ce sont les dirigeants qui tirent toutes les ficelles des réseaux de la drogue. Drogue qu’ils sèment à pleines poignées pour annihiler toute velléité de protestation surtout dans la jeunesse ; une jeunesse qu’il fauche ensuite par brassées entières pour la donner en pâture aux gibets hérissés dans tout le pays comme autant de crocs d’une gueule géante jamais rassasiée.
Et le monde se tait devant les mâchoires insatiables du génocide de la jeunesse iranienne. Pas une voix ne s’élève. Comme si les démocraties, avides de contrats pour leurs économies en crises, s’efforcent de bien fermer les yeux et de bien se boucher les oreilles. Avec les interminables négociations nucléaires, elles vont jusqu’à tendre aux mollahs une serpillère pour éponger tout ce sang qui coule, et prennent ce long fleuve pourpre pour le tapis rouge qui accueille les délégations commerciales et politiques qui se bousculent à Téhéran.
L’honneur des démocraties occidentales se brade à l’envi, et hors de la période des soldes.