CSDHI – Les mères des prisonniers politiques massacrés en 1988 dans les prisons iraniennes, ont reçu le prix sud-coréen ‘Guang Jo’ des droits humains ainsi qu’une militante du Bangladesh.
Depuis 25 ans, ces mères de Khavaran, du nom du cimetière où les corps ont été ensevelis dans des fosses communes, n’ont cessé de demander que la vérité soit faite sur la mort de leurs enfants et que les responsables soient trainés en justice.
La cérémonie s’est tenue dans la ville de Guang Jo le 18 mai en présence de plusieurs mères et membres des familles.
Durant l’été 1988, sur un décret religieux de Khomeiny, le régime iranien a massacré dans tout le pays plus de 30.000 prisonniers politiques appartenant dans leur immense majorité aux Moudjahidine du peuple d’Iran, avant de les enterrer dans des fosses communes dans des endroits déserts ou des cimetières comme celui de Khavaran, dans le sud-est de Téhéran.