CSDHI – Le régime inhumain des mollahs a exécuté à l’aube du 8 juin trois condamnés à la prison centrale de Bandar-Abbas dans le sud de l’Iran. Le jour d’avant il les avait placés en isolement dans la section de la quarantaine et les avait menottés aux mains et aux pieds.
De même le 7 juin, quatre condamnés ont été pendus ensemble à Chahrekord dans l’ouest du pays.
Aux premières heures du 1 juin, alors qu’il exécutait Gholam-Reza Khosravi, militant de l’Ompi, le régime pendait en secret huit autres prisonniers à la maison d’arrêt de Gohardacht de la ville de Karadj. Ce jour-là un autre détenu était aussi exécuté à Semnan à l’est de Téhéran.
Le recours des mollahs au châtiment cruel de la peine de mort, et en particulier à l’exécution des prisonniers politiques, indique combien la dictature religieuse redoute le développement des protestations populaires ; c’est pourquoi elle génère un climat de terreur.