CSDHI – Après les célébrations de l’anniversaire de la révolution antimonarchique, le régime des mollahs en Iran a repris ses exécutions.
Comme il s’agit de rattraper le retard et de se dépêcher avant les fêtes du Nouvel an iranien, le 21 mars, les mollahs ont confirmé la peine de mort d’une quarantaine de détenus dans la prison de Ghezelhessar de Karadj, dans la banlieue de Téhéran. Cela signifie que leur exécution est imminente.
Tous en Occident parlent des élections mais pas un mot sur les pendaisons. Personne non plus ne se pose la question du paradoxe « électoral » dans une dictature religieuse où aucun membre de l’opposition démocratique (ni même les membres du sérail) n’est autorisé à participer, puisqu’une purge carabinée a été effectuée par le Guide suprême.
Petit rappel au sujet des pendaisons, la chargée des affaires familiales de Rohani, le président des mollahs, vient d’annoncer sans le moindre état d’âme que « tous les hommes d’un village de la province du Sistan-Balouchistan (au sud-ouest de l’Iran) ont été exécutés ». A combien de centaines se montent-ils ?
Rohani compte à ce jour à son actif près de 2300 exécutions, alors pourquoi les médias occidentaux continuent de le qualifier de modéré ? Les élections sont-elles légitimes dans ces conditions ?