CSDHI – Pendant que les fanfares résonnent, que les drapeaux se hissent et que les souvenirs reviennent sur la joie qui a étreint le monde à la fin du cauchemar mondial le 8 mai 1945, en Iran les larmes roulent et les poings se ferment de colère devant le spectacle inhumain des exécutions publiques.
En ce jour si symbolique pour l’humanité, les fascistes religieux au pouvoir en Iran indiquent à leur manière de qui ils sont les héritiers et comment ils assurent l’héritage. C’est donc en public et sous un pont qu’ils ont pendu ce matin un homme à Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran. Une ville si prompte à se révolter et à défier la dictature religieuse.
Les mollahs sont des adeptes du double usage. Le condamné amené en bus, sera monté sur le toît. La corde tendue à la balustrade du pont. Le bus démarre et l’homme est pendu. Un pont, c’est du passage, les autorités sont assurées que la scène sera vue. Par mesure de prudence elles en prendront des photos et les diffuseront dans leur presse et sur leurs chaines de TV.
C’est la deuxième exécution publique en mai. la première avait été faite au bout d’une grue, engin de prédilection des bourreaux, à double usage également en Iran. Le kit parfait, sur roues, que l’on gare sur n’importe quelle place ou à n’importe quelle intersection, bien en vue, et que l’on ramène ensuite au garage.
Dans le domaine de l’horreur, il existe un autre engin dont les mollahs font un double usage, c’est la pelle mécanique. Les gardes font monter les condamnés sur une plate-forme. La corde est fixée aux dents de la pelle et le bourreau actionne le bras qui élève la pelle jusqu’à la pendaison.
Les entreprises françaises qui se disputent actuellement le marché du BTP en Iran ont-elles pensé à leur image lors de la signature de contrats?
Reste encore les stades aux multiples exécutions publiques. Il y en a tant eu que la Fifa a protesté… contre l’usage du stade, pas contre les exécutions. mais c’est déjà un premier pas.