CSDHI – Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a rapporté que le régime iranien a pendu 18 personnes en un week-end. Deux des pendaisons ont été réalisées en public et une autre concernait une femme pendue, dimanche. Lors d’une pendaison massive dans la prison de Qezelhesar à Karaj, au nord-ouest de Téhéran, onze personnes ont été tuées, dimanche. L’une d’entre elles était une femme et deux autres ont été identifiés par leur nom : Saeed Saberi et Moslem Bahrami.
L’agence de presse officielle, Tasnim, a rapporté qu’à Karaj, dimanche, deux hommes ont été pendus en public sur la place du district de la ville de Mehshahr. Ils ont été identifiés seulement par leurs initiales : J. Q. et M. R.
Dans la ville de Birjand, à l’est de l’Iran, dimanche, trois autres pendaison ont eu lieu en prison. Les victimes ont été identifiées comme étant Mansour Zafarani, Yousef Barahoui et Qassem Delshad qui ont été accusés de charges liées à la drogue.
Dans la prison de Lakan à Rasht, au nord de l’Iran, deux prisonniers ont été pendus, samedi. Leurs noms ont pas été communiqués, mais on pense qu’ils étaient âgés de 40 et 49 ans. Eux aussi ont été accusés de crimes liés à la drogue.
Le CNRI rapport que le 11 juillet, cinq hommes ont été pendus dans la prison centrale d’Arak, au centre de l’Iran. Ils ont été identifiés comme étant Masoud Taqi-Pour, Hassan Faraj-Pour, Mehdi Baqeri, Baqer Jalili et Hamid Haqvin – également accusé d’infractions liées à la drogue.
Le 13 juillet, neuf prisonniers ont été pendus collectivement dans la prison de Gohardacht à Karaj. Trois d’entre eux ont été désignés comme étant Seyyed Mohammad Taheri, Amir Khadem Rezaiyan et Saeid Ahmadi.
Dans son article, le CNRI a souligné que plus de « 270 membres du Parlement européen ont signé une déclaration commune sur l’Iran le mois dernier, appelant l’Union européenne à « conditionner » ses relations avec Téhéran avec une amélioration des droits de l’homme ».
Ils affirment que les députés de « tous les États membres de l’UE et de tous les groupes politiques du Parlement ont dit qu’ils sont préoccupés par le nombre croissant d’exécutions en Iran depuis que Hassan Rouhani a pris ses fonctions en tant que président, il y a trois ans ».
Dans leur 6e rapport annuel d’avril sur la peine de mort au cours de l’année 2015, Amnesty International a affirmé qu’un minimum de 977 personnes ont été exécutées dans le pays, par rapport à au moins 743, l’année précédente. Ils ont également souligné que « l’Iran représente à lui seul 82% de toutes les exécutions enregistrées » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Durant la présidence de Hassan Rouhani, plus de 2500 exécutions ont eu lieu. En mars, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran a annoncé que le nombre d’exécutions en Iran en 2015 était supérieur à toutes les autres années, depuis 25 ans.
Le NCRI rappelle que Rouhani a « explicitement approuvé » les exécutions comme des exemples de « commandements de Dieu » et des « lois du Parlement qui appartiennent au peuple ».
Source : Stop au Fondamentalisme