CSDHI – Le régime iranien fait à nouveau la démonstration de sa grande cruauté. Il vient d’exécuter Shahram Ahmadi, prisonnier kurde sunnite et 19 autres de ses correligionnaires, uniquement en raison de leur foi.
Ces vingt victimes du fascisme religieux ne sont pas les seules. Les mollahs préparent d’autres convois, tant à la maison d’arrête de Gohardacht dénommé « l’abattoir » par les détenus, qu’à l’autre bout du pays à Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, où le même processus de violences pénitentiaires a été enclenché.
Ce n’est pas sans rappeler qu’en été 1988, le régime des mollahs avaient coupé toute communication et fermé les portes des prisons avant d’enclencher le grand massacre de 30.000 prisonniers politiques en l’espace d’une saison.
A chaque fois que la dictature religieuse est au bord du gouffre, elle ne réagit qu’avec ce qu’elle sait le mieux faire : tuer. Entre le bourbier syrien, les pertes de ses gradés sur tous les fronts qu’il a allumés au Moyen-Orient, et la giffle retentissante qu’il a pris avec le rassemblement de 100.000 Iraniens et leurs partisans pour un Iran libre le 9 juillet dernier au Bourget, le régime iranien est comme un fauve blessé qui déchire tout ce qui lui tombe sous la main. En premier lieu, les prisonniers politiques.