CSDHI – Selon des informations, une cour d’appel de Téhéran en Iran a condamné trois hommes, Alireza Tavakoli, Mohammad Mehdi Zamanzadeh et Mohammad Mohajer pour avoir exprimé leurs convictions sur Facebook et Telegram, à cinq ans de prison pour « atteinte à la sécurité nationale » et « blasphème ».
Une source proche de ces trois activistes d’internet a déclaré qu’ils étaient détenus dans la prison d’Evine depuis l’été 2016 … Tout comme le tribunal de première instance, la cour d’appel n’a pas tenu compte de l’équipe de défense et a prononcé la peine sur la base des aveux forcés obtenus en isolement par les services de renseignement. « Lors de l’audience devant le premier tribunal, ils n’ont pas pu avoir d’avocat et, devant la cour d’appel, le juge ne l’a pas laissé parler et lui a dit d’écrire sa défense pour qu’il puisse la lire plus tard », a déclaré une source bien informée.
« Les audiences de la première et la deuxième cour réunies n’ont pas duré plus de trente minutes ; Vingt minutes pour le devant le premier tribunal et 10 minutes pour la cour d’appel », a ajouté la source. Selon la source, les interrogateurs du ministère du renseignement ont déclaré aux militants qu’un appel téléphonique à leur famille pour les informer de leur lieu de détention était conditionnel à leur confession de blasphème.
Alors que le détenu a le droit d’informer sa famille de l’endroit où il se trouve. « Ils ont été enfermés en isolement pendant quelques jours et leurs familles ne savaient pas où ils se trouvaient. L’interrogateur a dit que s’ils disaient la vérité sur le blasphème, ils les laisseraient appeler leur famille et ils ont dit ce que les interrogateurs attendaient d’eux », a dit la source. Selon cette source, les activistes sont actuellement détenus dans la section 8 de la prison d’Evine.
Source : Les droits de l’homme en Iran