CSDHI – Le prisonnier politique, Ramin Hossein Panahi, a été transféré dans une cellule du quartier des condamnés à mort de la prison centrale de Sanandaj, située dans l’ouest de l’Iran et il pourrait être exécuté demain, selon l’avocat du prisonnier, Hossein Ahmadi Niazi.
« Aujourd’hui, mardi 2 mai, je suis allé au Secrétariat de la Cour Suprême pour enquêter sur la dernière situation de Ramin Hussein Panahi et j’ai appris que l’ordonnance initiale du tribunal, la condamnation à mort de Ramin Hossein Panahi, avait été confirmée par la cour de Sanandaj », a-t-il dit.
En vue de l’exécution de Ramin Hossein Panahi, prévue jeudi, Amnesty International a publié aujourd’hui une déclaration réitérant que « l’exécution imminente du prisonnier kurde doit être stoppée ».
Philip Luther, directeur de la recherche et du plaidoyer d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré : « Le cas de Ramin Hossein Panahi a été une erreur judiciaire à couper le souffle du début à la fin. Après avoir comparu à son procès, portant des marques de torture sur son corps, il a été reconnu coupable en moins d’une heure.
Amnesty International a écrit : « Au cours de la période d’enquête, il s’est vu refuser l’accès à son avocat et à sa famille, ainsi qu’à tous les détails des preuves contre lui. Dans une absolue parodie du processus judiciaire, les agents du renseignement ont également fait pression à plusieurs reprises pour qu’il fasse une « confession » télévisée en échange de l’annulation de sa condamnation à mort. Il a croupi en isolement à cause de son refus de se soumettre à cette pression.
« Nous exhortons les autorités iraniennes à ne pas aggraver ce catalogue choquant de violations des droits humains en poursuivant ce qui est la suprême et irréversible violation des droits humains. La condamnation à mort de Ramin Hossein Panahi doit être annulée avant qu’il ne soit trop tard ».
Source : Les droits de l’homme en Iran