CSDHI – Une fois de plus, une détenue engagée et incitée par le directeur de la prison de Qarchak à Varamin, a agressé des prisonnières politiques, Golrokh Ebrahimi Iraee et Zahra Safaei.
Une détenue ordinaire engagée par le directeur de la prison pour tuer des prisonnières politiques
Cette femme est une prisonnière ordinaire engagée par Mehdi Mohammadi, le directeur de la prison de Qarchak. Il l’a chargée d’attaquer et de tuer les prisonnières politiques résistantes.
Elle a attaqué Golrokh Ebrahimi Iraee et Zahra Safaei dans la nuit du lundi 2 novembre. Pourtant la circulation des prisonnières entre les quartiers est limitée dans la prison de Qarchak. Et finalement, la détenue a réussi à entrer dans leur quartier. Elle a commencé à leur jurer dessus. Puis, elle les a attaquées et menacées de les tuer.
Tout indique que l’attaque était planifiée à l’avance.
D’autres détenues ont dû intervenir pour séparer la prisonnière de Golrokh Ebrahimi Iraee et Zahra Safaei.
Mme Safaei avait récemment fait une crise attaque cardiaque le 27 octobre 2020. Elle faisait suite au plan des autorités de la prison visant à la harceler et à l’intimider, elle et d’autres prisonnières politiques.
Complot meurtrier contre les prisonnières politiques
La sous-directrice de Qarchak, une femme du nom de Mirzaii, et le chef de l’atelier de la prison, Asgari, ont circulé parmi les criminelles de droit commun, recueillant 13 signatures pour faire une lettre contre les prisonnières politiques.
La lettre indiquait que les prisonniers politiques, en particulier Zahra Safaei, se rendaient à l’atelier. Elles parlaient de questions politiques contre le régime.
Sur la base de cette lettre, Mehdi Mohammadi a empêché Zahra Safaei et d’autres prisonnières politiques de se rendre à l’atelier. Puis, elle leur a fermé la porte.
Les prisonnières politiques Zahra Safaei, Golrokh Ebrahimi Iraee, Parastoo Mo’ini, Forough Taghipour et Maryam Nassiri sont actuellement détenues dans la même pièce.
Les autorités carcérales se servent des criminelles pour assurer leur sale boulot
Une autre fois, le 14 septembre, deux dangereuses criminelles (Zeinab Ghanbarnejad et Narges Amir Ali) ont attaqué les prisonnières politiques Forough Taghipour et Parastoo Mo’ini (la fille de Zahra Safaei) dans la salle 6. Elles ont tenté de les asperger d’eau bouillante.
Les autorités pénitentiaires se préparent à tuer des prisonnières politiques résistantes. Elles préparent ce plan en se servant des mains de détenues dangereuses et de criminelles de droit commun. C’est pourquoi elles détiennent les prisonnières politiques dans des prisons ordinaires, parmi les criminelles de droit commun. Et ce, en violation du principe de séparation des prisonniers de différentes catégories.
Les autorités de la prison d’Evine ont récemment envoyé des prisonnières politiques et de conscience détenues dans le quartier des femmes d’Evine dans des prisons ordinaires de différentes villes. Il s’agit notamment la prison de Qarchak, la prison de Kachouii, la prison de Quchan, etc.
La vie des prisonnières politiques en Iran préoccupe Iran HRM. Il appelle les organisations internationales des droits humains à obliger le régime iranien à les libérer, au moins temporairement pendant la pandémie.
Source : Iran HRM