CSDHI – Ali Saber, prisonnier politique et partisan de longue date des Moudjahidines du peuple iranien (OMPI), a connu une mort prématurée après avoir été persécuté en raison de ses convictions politiques.
L’affiliation de M. Motlaq à l’OMPI a conduit à sa première arrestation et à son emprisonnement dans les années 1980. Il a été de nouveau détenu en 2020 et est resté incarcéré jusqu’à son exécution. La justice iranienne l’a accusé du meurtre d’un haut responsable du régime à Rasht en 1981, ce que Motlaq a toujours nié. En mars 2021, pour protester contre son traitement injuste, il a entamé une grève de la faim d’un mois, bien qu’il souffre de graves maladies des reins et du foie.
En avril 2022, le comité de sécurité et de lutte contre le terrorisme du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a divulgué une liste « hautement confidentielle ». Cette liste contenait les noms de 2 273 prisonniers politiques considérés comme « spéciaux » par le système judiciaire du régime, dont Motlaq, identifié comme « Ali Saber Motlaq » dans le rang 2084.
Parmi les victimes récentes figure Milad Zohrevand, un manifestant de 21 ans, exécuté pour avoir prétendument tué un membre du Corps des gardiens de la révolution islamique. Zohrevand a été appréhendé et sévèrement torturé avant d’être condamné à mort. En outre, trois prisonniers baloutches, Mohammad Karim Bazkazayi, Mohammad Barahoui et Edris Bilrani, ont été exécutés après avoir été accusés de s’associer à un groupe dissident. Ils ont été arrêtés en 2020 et ont subi des tortures extrêmes dans les prisons du CGRI avant d’être condamnés à mort au début de l’année 2022.
Un autre prisonnier politique, Meisam Chandani (Dehghani), 34 ans, a été exécuté le 8 novembre dans la prison centrale de Zahedan. Arrêté en 2011, Chandani avait été accusé d’être impliqué dans la mort de trois agents et condamné à mort pour avoir « agi contre la sécurité nationale » et « mené une guerre contre Dieu par une action armée ».
La Résistance iranienne a lancé un appel urgent aux Nations Unies, à Amnesty International et à d’autres organisations de défense des droits de l’homme pour qu’ils interviennent et mettent fin à la vague d’exécutions du régime iranien. Leur appel souligne le besoin critique de sauver la vie des détenus, en particulier des prisonniers politiques. La Résistance souligne que le silence et l’inaction de la communauté internationale ne font qu’encourager le régime iranien, connu pour ses violations flagrantes des droits de l’homme, à poursuivre ses crimes contre l’humanité.
Source : Stop Fundamentalism