CSDHI – Le prisonnier politique Arjang Davoudi est maintenu en total isolement dans la cellule 5 de la « salle Charia » de la prison de Bandar Abbas (sud de l’Iran) depuis le mi-automne.
Sa peine de prison, bien qu’illégale et inhumaine, est terminée mais les interrogateurs des services de renseignements (le Vevak) empêchent sa libération. Ils comptent lui forger de nouvelles accusations pour lui faire un nouveau procès.
Il est censé être transféré de la prison de Bandar Abbas à Téhéran ou dans sa banlieue à Karadj dans un proche avenir afin de légitimer la poursuite de sa détention illégale avec un nouveau procès.
Sa cellule est dépourvue de fenêtre et de ventilation et ne voit pas la lumière. Il est privé de promenade. Trois agents du Vevak l’observent jour et nuit.Il n’a pas eu de contact avec sa famille depuis son transfert.
L’ordre d’imposer ces conditions inhumaines a été donné le Vevak et exécuté par le directeur Hassan Morsalpour, également un parent de Qasem Soleimani, le commandant de la force Qods, Haj Mahmoudi, un tortionnaire et meurtrier de prisonniers, Bahram Kechtkar, le chef du renseignement et Barari, le chef du renseignement des prisons de la province.
M. Davoudi est emprisonné depuis 2003 et a été transféré dans différentes salles de torture du Vevak depuis. Il est soumis à des tortures physiques et psychologiques de la part des interrogateurs, en cellule d’isolement depuis des mois.