CSDHI – C’est le 20 avril que le prisonnier politique Ali Moezzi a été empoisonné à la prison d’Evine de Téhéran. Ce père de deux membres de l’OMPI, l’opposition démocratique au régime des mollahs en Iran, a été pris soudain de maux de tête et son état s’est détérioré devant le refus des autorités de lui délivrer des soins. C’est ce que révèle un commniqué du CNRI.
Au bout de quelques heures de souffrances, ses tortionnaires l’ont emmené au dispensaire de la prison, manière de blanchir les responsables pénitentiaires, et l’ont ramené en cellule à 2h du matin sans avoir déterminé la cause de son empoisonnement ni délivrer le moindre soin approprié.
L’élimination des prisonniers politiques à coups de drogue et de nourriture empoisonnée est une méthode classique du régime des mollahs. Le syndicaliste Shahrokh Zamani, mort de manière très suspecte à la prison de Gohardacht le 13 septembre dernier, Valiollah Feiz-Mahdavi, Amirhossein Heshmat Saran, Afshin Ossanlou et Mansour Radpour, figurent au nombre des détenus morts en prison dans des circonstances suspectes. Pour disculper le régime, les médecins légistes avaient avancé les raisons les plus fantaisistes.