CSDHI- L’injustice des mollahs en Iran vient de condamner l’avocate et militante des droit civils Narguesse Mohammadi à 10 ans de prison. Le régime iranien reprend d’une main ce qu’il lâche de l’autre. Après la libération de la jeune dessinatrice Atena Faraghdani, il enferme l’avocate qui milite pour l’abolition de la peine de mort.
Narguesse est déjà en prison et dans un état de santé très préoccupant, souffrant de paralysie musculaire.
Le site RSF qui condamne vivement cette peine totalement injuste et inique, explique que « Narguesse Mohammadi a été condamnée à la prison ferme pour trois chefs d’accusation, cinq ans pour “réunion et complot contre la République islamique”, un an pour “propagande contre le régime” et dix ans pour collaboration avec l’association Legam, qui milite pour l’abolition progressive de la peine de mort en Iran, une cause interdite en Iran. Selon une loi adoptée à l’été 2015, un accusé condamné pour plusieurs délits ou crimes ne purge que la peine principale. La journaliste a ainsi a été condamnée officiellement à 10 ferme. »
Certes, dans un régime qui affiche pour le seul mois de mai 46 exécutions, une telle campagne représente un danger.