CSDHI – C’était en aout 2016 en Iran. Ahmad Montazeri mettait en ligne sur internet un enregistrement de son père datant … d’aout 1988 et dénonçant le massacre en cours de 30.000 prisonniers politiques – hommes, femmes, adolescents – sur ordre de Khomeiny en Iran.
La cassette a fait le tour du web dans le monde entier. Tous les Iraniens de l’intérieur et de la diaspora s’en sont emparés et un mouvement pour la justice s’est levé, réclamant une enquête de l’ONU et la traduction devant un tribunal international des responsables de la tuerie, qui sont toujours au pouvoir, comme l’actuel ministre de la justice Mostafa Pour-Mohammadi.
Ahmad Montazeri a été jugé et condamné à 21 ans de prison, puis la peine a été commuée à six ans de prison. Il est accusé d’avoir donné l’alerte et mis sur la place publique une info top-secrète du régime considérée comme tabou absolue: un crime contre l’humanité.
Or aucun délit n’a été commis. La peine est totalement arbitraire. De fait le 23 février il a été convoqué par le tribunal religieux et à peine l’audience terminée, il a été écroué. La justice des mollahs n’en est pas à une injustice près.
Il faut dénoncer cette injustice flagrante et exiger sa remise en liberté. En revanche, ceux qui l’ont envoyé en prison doivent prendre sa place.