CSDHI – Cher Secrétaire Général, depuis les derniers jours de 2017, le monde a assisté à des manifestations massives et courageuses de la part du peuple iranien dans tout le pays contre le régime au pouvoir en Iran et pour la libération et l’établissement d’un gouvernement démocratiquement élu.
La communauté internationale a soutenu les revendications du peuple iranien en faveur de la liberté et a condamné les mesures répressives prises par le régime iranien contre ses citoyens.
Des rapports indiquent que les pasdarans et les forces de sécurité ont tué au moins 50 personnes et arrêté plus de 8 000 personnes. Le 9 janvier 2018, dans une déclaration, Amnesty International a rapporté qu’au moins cinq des personnes arrêtées à la suite d’un rassemblement antigouvernemental sont mortes dans des centres de détention.
Le 5 janvier 2018, les experts des droits de l’homme de l’ONU à Genève, dans une déclaration, ont exprimé leur extrême préoccupation concernant l’approche du régime iranien vis-à-vis des manifestants. « Les instructions du gouvernement aux Pasdarans de frapper durement contre les manifestants, et les menaces de sanctions sévères de la part du pouvoir judiciaire, sont inacceptables », ont déclaré les experts.
Le « Guide suprême » du régime, Ali Khamenei, et Hassan Rouhani, le président du régime iranien, ont accusé l’opposition en Iran, l’OMPI / MEK, d’avoir organisé les manifestations, et ils ont menacé de sévir contre eux. Le ministre du Renseignements a menacé de répondre rapidement aux organisateurs du soulèvement.
En 1989, le régime iranien a exécuté en peu de temps 30 000 prisonniers politiques, sur la base d’un décret religieux de Khomeiny, le Guide suprême du régime à l’époque. Les autorités en charge de ce massacre sont toujours au pouvoir en Iran, jouissant de l’impunité et impliquées dans les meurtres de manifestants dans les rues.
Tout en déclarant notre soutien aux manifestations et aux demandes légitimes des personnes courageuses en Iran, nous vous exhortons à condamner les violations des droits de l’homme et la répression des manifestants en Iran à travers une déclaration du Secrétaire général. Nous vous exhortons également à utiliser vos bons offices aux Nations Unies pour prendre des mesures efficaces pour libérer les personnes arrêtées lors des récentes manifestations et pour imposer des sanctions aux autorités et aux organes impliqués dans le meurtre de personnes en Iran et pour avoir exporté le terrorisme et l’extrémisme à l’étranger.
Source : Les droits de l’homme en Iran