CSDHI – Mehdi Rahmanian, rédacteur en chef du quotidien officiel Shargh, détenu dans la ville de Machad, a déclaré qu’il avait été emmené au tribunal, en uniforme de prison et enchaîné.
Rhamanian a dit avoir été convoqué au tribunal de Machad puis libéré mais qu’à son arrivé à Téhéran, il a été de nouveau convoqué au bureau des interrogateurs.
« J’étais assis dans le couloir en train de lire quelque chose. Au bout d’une heure, un soldat est arrivé et, à ma grande surprise, il a procédé à une fouille corporelle avant de me transférer au centre de détention de ce (prétendu) tribunal révolutionnaire, puis en cellule d’isolement … », a déclaré Rahmanian.
« J’ai pu voir les enquêteurs vers 12h30 qui m’ont posé les mêmes questions, mais cette fois ils écrivaient ce que je disais et m’ont dit de signer ma déclaration. Je l’ai lue et j’ai remarqué qu’ils m’avaient mis en liberté sous caution.
« Cette situation était absurde. Ils m’ont mis dans une voiture et m’ont transféré à la prison. Je passe sur la façon dont ils m’ont reçu là-bas … Cette nuit s’est passée difficilement. Dans la matinée, j’ai été emmené au tribunal avec d’autres prisonniers en uniforme de la prison et enchaîné mains et pieds … Je ne pouvais rien faire et je suis retourné en prison de la même manière ».
À la fin, il a souligné : « Pourquoi un homme de presse devrait-il être enchaîné aux pieds ? »
Source : Agence de presse officielle, ISNA – 30 avril 2018