CSDHI – 31 juillet 2018 – Alors que des reportages et des vidéos d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, montrent des manifestants locaux protestant contre les prix exorbitants et les graves pénuries d’eau et d’électricité, et ce mouvement protestataire se propage à d’autres villes du pays.
Les clients de la société de crédit caspienne liée aux pasdarans se sont rassemblés d’une filiale de la ville de Rasht, dans le nord de l’Iran, pour exiger le remboursement de leurs économies. On les a entendu scander : « Avec ces voleurs corrompus, l’Iran ne sera jamais prospère, l’Iran ne sera jamais libre ».
En même temps, d’autres titulaires de crédits, pillés, de la société de crédit caspienne à Téhéran se sont rassemblés le mardi 31 juillet devant la Banque Centrale pour exiger le remboursement de leurs investissements pillés.
A Ispahan, le dernier rapport indique que des chauffeurs de camion en grève ont rejoint les marchands de bazar protestataires en signe de solidarité.
À Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, un grand nombre d’enseignants se sont rassemblés dans toute la province du Khouzistan, à l’extérieur du département de l’éducation de la province, pour exiger des salaires plus élevés.
Les employés de la gare de Zanjan ont organisé un rassemblement de protestation mardi, exigeant le paiement de leurs salaires. Ils n’ont pas été payés depuis quatre mois et n’ont pas reçu leurs retraites d’assurance pendant 12 mois.
Ces employés des chemins de fer et leurs collègues ont manifesté dans de nombreuses villes du pays, notamment à Tabriz, Shahroud, Damqan, Semnan, Lorestan, Andimeshk et Eslamshahr, au sud-est de Téhéran, protestant et commençant des grèves pour leur salaires dus, non payés.