CSDHI – Des bahaïs ont été arrêtés, vendredi 17 août dernier, en raison de leur foi à Shiraz, dans le sud de l’Iran.
Parmi eux se trouvent Pezhman Shahriari, Dorna Esmaeili, Kourosh Rohani, Negar Misaghian et son mari Mahboub Habibi. Les rapports indiquent que Negar Misaghian et Dorna Esmaeili ont été relâchées après avoir été interrogées pendant des heures, mais selon une source, leur libération pourrait être temporaire.
La Constitution iranienne ne reconnaît pas la foi bahaïe comme religion officielle. Bien que l’article 23 stipule que « personne ne peut être agressé ou pris à partie simplement pour sa pratique d’une certaine croyance », les adeptes de la foi bahaïe se voient refuser de nombreux droits fondamentaux en tant que l’une des minorités religieuses les plus persécutées du pays.
S’exprimant devant le Conseil des Relations Etrangères à New York, le 23 avril, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a nié le fait que les bahaïs étaient persécutés en Iran pour leurs convictions religieuses.
« Etre bahaï n’est pas un crime », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : « Nous ne reconnaissons pas une personne en tant que bahaïe, en tant que religion, mais c’est une croyance. Quelqu’un peut être agnostique ; quelqu’un peut être athée. Nous ne les emmenons pas en prison parce qu’ils sont athées. Donc, c’est la différence que vous devez faire. Mais l’existence-aussi, être bahaï n’absout pas une personne d’éventuelles poursuites pour des infractions qu’elle pourrait commettre ».
Source : Les Droits de l’homme en Iran