CSDHI – Des contractuels se sont rassemblés, mardi, devant le bâtiment du conseil municipal situé sur la South City Park Avenue, exigeant que leurs économies volées par des représentants de l’État leur soient restituées. Leurs chants et slogans étaient les suivants :
« Un détournement de fonds de moins et nos problèmes seront résolus »
« Nous méritons de récupérer notre argent »
« Vous mentez vous les autorités, honte à votre disgrâce »
« Ce conseil incompétent devrait avoir honte »
« Nous ne voulons pas une liste d’espoir, nous voulons notre argent »
« Nous ne voulons pas de promesses, nous voulons notre argent »
À Téhéran, les clients de la société de crédit, Bahman Khodro, ont organisé un rassemblement mardi pour protester contre la flambée des prix et le refus des autorités de livrer les véhicules que ces personnes ont déjà payés.
À Shahr-e Kord, dans le centre de l’Iran, des chauffeurs de taxi se sont rassemblés devant le bureau du gouverneur de la province d’Ispahan, pour protester contre le refus des autorités de fournir une réponse à leurs demandes.
Les clients de la société de crédit de la mer Caspienne à Téhéran ont également organisé une manifestation devant le bureau du procureur du régime mardi pour exiger la restitution de leurs économies.
On sait que la société de crédit caspienne est associée aux pasdarans (IRGC).
Par ailleurs, des prisonniers politiques exilés à la prison centrale d’Ardabil ont entamé une grève de la faim pour protester contre le transfert d’un détenu atteint d’hépatite dans leur quartier. Cela fait un certain temps déjà que les autorités ont transféré ce détenu dans le quartier 7 de cette prison où sont emprisonnés des prisonniers politiques, et ce, à l’insu de ceux-ci.
À la suite des protestations des détenus concernant ces conditions de détention, les autorités leur ont interdit de passer des appels téléphoniques. Les responsables de la prison d’Ardabil refusent également de répondre aux membres de la famille des prisonniers politiques.
Des prisonniers politiques exilés de la prison centrale d’Ardabil ont entamé leur grève de la faim dimanche à la suite du refus des autorités de répondre à leurs demandes. Il convient de noter que le quartier des prisonniers politiques ressemble beaucoup à un petit entrepôt. Compte tenu du nombre élevé de détenus et du manque de moyens pour garantir des conditions d’hygiène adéquates, les détenus risquent fortement de contracter cette maladie.