CSDHI – Malgré le grand nombre de décès et d’infections dus à l’épidémie du COVID-19 en Iran, les travailleurs iraniens de plusieurs grandes usines sont toujours contraints de travailler.
Hier, environ 3 500 mineurs dans la province du sud-est de Kerman ont déclenché une grève pour protester contre leur travail forcé.
Les mineurs travaillent pour les sociétés Arman Gohar, Gohar Zamin et Negin Partu, filiales de l’aciérie Gol Gahar à Sirjan.
Des informations indiquent que seuls les dirigeants de l’entreprise affiliée au régime iranien ont été autorisés à partir et à se mettre en quarantaine chez eux.
D’autres informations indiquent que malgré le taux élevé d’infections dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, les travailleurs des entreprises manufacturières et de diverses sociétés de services sont toujours contraints de se rendre au travail. Les dirigeants de la plupart des entreprises et usines privées refusent de fermer leurs entreprises et mettent en danger la vie de leurs employés pendant l’épidémie du COVID-19 dans le pays.
Selon l’un d’eux qui a souhaité garder l’anonymat, les travailleurs sont obligés de travailler 12 heures par jour en contact étroit avec des centaines d’autres travailleurs.
« Ils ne nous donnent pas de congés et menacent de nous licencier », a ajouté le travailleur.
Un autre travailleur a déclaré qu’ils n’avaient pas reçu d’équipement de protection comme des masques et des gants et que l’usine ne vérifiait pas leur température.
A Ispahan, les médias sociaux ont rapporté que trois employés de la gare routière du centre-ville ont été infectés par le COVID-19. Plusieurs autres ont été suspectés d’être infectés. Malgré cela, le maire d’Ispahan, qui est également le chef de la compagnie de bus de la ville, a refusé d’annuler temporairement les activités de la compagnie de bus.
Le 11 mars, les ouvriers et employés d’Iran Khodro ont protesté après le décès d’un des travailleurs suspectés d’être infectés par le COVID-19. Plusieurs autres travailleurs soupçonnés d’être infectés ont été emmenés à l’hôpital. Iran Khodro a été contraint de fermer son usine, plusieurs jours plus tard.
Le régime iranien a annoncé 853 morts dus au COVID-19 aujourd’hui, mais selon le Conseil national de la résistance, au moins 4 900 Iraniens sont morts du virus dans 182 villes.
Source : Iran News Wire