CSDHI – Le département social de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) à l'intérieur du pays a identifié huit des personnes tuées lors du soulèvement de l’Achoura dimanche. Les investigations concernant les corps d'une femme et de deux hommes à la morgue de Kahrizak sont encore en cours.
Amir Arshadi, Mohammad-Ali Rasekhi-Nia, Mehdi Farhadi-Rad et Seyyed-Ali Moussavi ont été tués par balles. Shahram Faraji, Rahman Sediqi et Jahanbakht Pazouki ont été tués par balles et à coups de matraque. Amir-Arsalan Tajmir a été écrasé par un véhicule des forces répressives sur la place Vali Asr. Le régime refuse de remettre le corps à sa mère qui est présentatrice à la télévision d’Etat. Ahmad-Reza Radan, commandant-adjoint des forces de Sécurité de l'Etat de Téhéran (FSE), a parlé d’une mort suspecte prétendant qu'il a été jeté par-dessus le pont du Collège.
Réagissant de manière désespérée et exaspérée au soulèvement national le jour de l'Achoura, dimanche, les ténors du régime ont déclaré : « Depuis peu, sur la base de cette évaluation comme quoi pour l'Achoura il devait y avoir un déploiement historique des forces, Radjavi a embauché des émeutiers pour la journée. » Ils ont réaffirmé : «Des forces terroristes comme l'Organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI) et des agents étrangers sont entrés en Iran pour fomenter des troubles et des émeutes». Tout en annonçant avoir arrêté des membres de l'OMPI, ils ont promis que «le pouvoir judiciaire va les écraser, en particulier l'OMPI, avec une poigne de fer ». (Médias officiel, 28 et 29 décembre).
Le département social de l'OMPI donnera des informations supplémentaires sur les noms et coordonnées des victimes à Téhéran et en province en temps voulu.
La Résistance iranienne appelle tous les Iraniens à recueillir des informations sur ceux qui ont été tués au cours de l'insurrection, en particulier le jour de l'Achoura et à les envoyer aux bureaux de la Résistance iranienne dans divers pays.