CSDHI – Plus de 112 800 personnes sont mortes du coronavirus en Iran, selon l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran).
Les chiffres des décès dans les provinces iraniennes
8349 à Razavi Khorasan
7343 au Khouzistan
5569 à Ispahan
5352 à Mazandaran
4551 à Gilan
3773 en Azerbaïdjan oriental
3333 au Sistan-Baloutchistan
3271 au Golestan
3036 à Fars
2989 à Hamedan
2932 dans l’ouest de l’Azerbaïdjan
1989 dans le Nord Khorasan
1741 à Kerman
1530 à Hormozgan
1506 à Yazd
1475 à Markazi
1053 à Zanjan
1042 à Qazvin
858 à Chaharmahal-et-Bakhtiari
762 dans le Sud Khorasan
Bien sûr, ces chiffres ne comprennent pas les chiffres des provinces qui n’ont peut-être pas été mis à jour du jour au lendemain. Il est probable qu’ils ne soient que des minimums car le régime tente de cacher les vrais chiffres. Ces derniers ne font état que de 26 169 décès, en menaçant le personnel médical et les proches.
Certains responsables commencent à reconnaître la vérité des chiffres
Certains responsables du régime commencent cependant à admettre le problème. Le ministre de la santé, Saied Namaki, a déclaré mardi qu’auparavant, les statistiques doublaient en quelques semaines. Alors que maintenant, elles doublent en très peu de temps. Par conséquent, on peut s’attendre à d’autres décès prochainement. Alors que plusieurs universités de sciences médicales locales ont fait état de taux d’infection et de décès élevés.
Le personnel hospitalier signale la même chose depuis des mois. Un expert en soins intensifs de l’hôpital Masih Daneshvari de Téhéran a décrit mardi les conditions à Téhéran comme « critiques ». Il a appelé à la mise en quarantaine de la capitale « dès que possible. »
Plus de lits en Unité des Soins Intensifs
L’expert a déclaré : « Il n’y a pas de lits vides dans l’USI. Il y a de longues files d’attente même pour être acceptés dans les sections d’urgence. Le nombre de patients en état critique à Téhéran a augmenté de manière significative. Tous les lits de l’USI des hôpitaux publics sont occupés. Si je contracte le virus aujourd’hui, il n’y a pas de lit en USI, même pour moi qui travaille dans cette branche depuis des années… Le nombre de patients nécessitant des soins en USI est en augmentation. Il n’y a pas de gestion ou de méthode disponible pour nous permettre de savoir dans quel hôpital nous pouvons trouver un lit de soins intensifs vide. Si l’état d’un patient se détériore, nous sommes obligés d’appeler un hôpital à la fois pour savoir s’il a un lit de soins intensifs vide. La réponse est généralement non.
Ils ont indiqué que la plupart des hôpitaux privés n’ont pas la capacité d’accueillir des patients atteints du coronavirus. Et le système de gestion de la distribution des médicaments est extrêmement déficient. En effet, seuls un ou deux médecins par hôpital sont autorisés à prescrire le Remdesivir – le médicament qu’ils utilisent comme traitement – et les hôpitaux privés n’en reçoivent pas du tout.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) : La tendance anormale à la hausse du nombre de victimes du coronavirus en Iran est le produit de la politique criminelle de Khamenei et Rouhani.
Source : Stop au Fondamentalisme