CSDHI – Parallèlement aux vastes arrestations de militants politiques dans le but de contrecarrer les manifestations populaires du 11 février, le ministère du Renseignement des mollahs (Vevak), dans une mesure répugnante, a distribué des formulaires dans des établissements scolaires demandant aux élèves de dénoncer leurs camarades actifs sur le plan politique en écrivant leurs noms et coordonnées. Cette tentative de forcer à la délation s’est heurtée à une levée de boucliers et la colère des enseignants et des parents.
Par ailleurs, dans une démonstration de force et pour remplir les rues de Téhéran, le régime a organisé des pèlerinages et visites guidées, intitulés « les adeptes de la lumière», au sanctuaire de Massoumeh à Qom, ainsi qu’à Téhéran. L'objectif est d'amener des provinces les employés municipaux, les familles des victimes de guerre, les miliciens du Bassidj et les groupes sociaux défavorisés jusqu’à la capitale pour les utiliser ensuite le 11 février afin de remplir la place Azadi.
Pour tenter de dissimuler les protestations populaires et les expressions de haine envers le régime, le stand de la presse a été installé sur la place Azadi de sorte que les journalistes ne voient que la rue Mohammad Ali Jenah pour veiller à ce que les manifestations anti-régime rstent hors du champ des reporters. Les journalistes ne sont pas autorisés à visiter d'autres parties de la ville ou même d'autres sections de la place Azadi.
En adoptant d'importantes mesures de répression, le régime fait tout son possible pour empêcher les manifestations hostiles de se diriger vers la place Azadi et l'emplacement où Mahmoud Ahmadinejad délivrera son discours. À cette fin, les forces répressives ont posté des unités spéciales équipées de canon à eau et plusieurs rangées de forces anti-émeute aux points d'entrée et des rues à proximité de la place Azadi.
Source: ncr-iran.org