CSDHI – La reconstruction d’Auschwitz dans le pénitencier du Grand Téhéran n’est pas une simple phrase. C’est une réalité amère qui est en train de se produire.
Le camp d’Auschwitz était le plus grand et le mieux équipé des camps de concentration nazis pendant l’occupation de la Pologne par les nazis. Au total, les forces SS de l’Allemagne nazie ont tué près de quatre millions de personnes pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1939 à 1945, sous le commandement du colonel Rudolf Höss et de ses collègues.
Affamer les prisonniers
L’un des outils du camp d’Auschwitz était d’épuiser la victime par la famine et le travail forcé. Aujourd’hui, la même procédure est utilisée par les responsables iraniens de la prison du Grand Téhéran. Les agents de la prison du Grand Téhéran torturent les détenus. Ils exercent une double pression sur les prisonniers en les affamant.
Selon les nouvelles reçues de cette prison, le mardi 13 octobre, les prisonniers de la prison du Grand Téhéran souffrent de pénurie alimentaire.
Une nourriture peu abondante et malodorante
Depuis quelque temps, les œufs sont retirés du régime alimentaire des prisonniers. Lorsque la nourriture est distribuée, chaque prisonnier ne reçoit qu’environ 10 à 12 cuillères de riz, qui est de très mauvaise qualité et qui pue. Chaque prisonnier doit compenser le manque de nourriture à ses propres frais. Mais quel est le pourcentage de prisonniers qui peuvent se le permettre ?
Un compte-rendu de la prison souligne que ces pressions sont exercées sous l’entière supervision du ministère du renseignement et de la sécurité (MOIS) et du chef du pouvoir judiciaire Ebrahim Raisi.
Mais ce n’est pas tout le problème. Parce que l’eau de cette prison provient de puits contaminés. Les prisonniers n’ont pas d’eau potable et doivent acheter chaque bouteille d’eau, 30 000 rials (0.61 €).
Corruption généralisée des responsables de la prison du Grand Téhéran
Les prisonniers n’ont aucune source de revenus. La plupart d’entre eux étaient chefs de famille avant leur arrestation. Mais maintenant, non seulement, ils ont laissé leurs familles sans abri et affamées, mais aussi ils ont besoin de l’aide de leurs familles pour survivre. Cette situation a mis une pression supplémentaire sur les prisonniers ainsi que sur leurs familles.
Un autre document de la prison du Grand Téhéran indique que dans celle-ci, les autorités carcérales réveillent les prisonniers, chaque matin à 6h30. Elles les envoient de force dehors de 7 à 8 heures du matin pour le recensement.
Viol et pillage en prison
Plusieurs fois, le prisonnier politique Soheil Arabi a transmis des documents, des informations sur la détérioration de la situation sanitaire, les horribles divisions de classe, la distribution de médicaments par les gardiens de prison, la négligence de la situation du patient et l’état de santé des prisonniers dans les différentes brigades de la prison du Grand Téhéran. C’est comme si c’était à cause de ces documents que ce prisonnier a été transféré de cette prison il y a un mois et a disparu. Une question qui a suscité de nombreuses inquiétudes.
Contrairement à leurs propres lois répressives, dans le Grand Téhéran, au lieu de l’isolement cellulaire, il y a des suites de 20 lits, contenant parfois 60 à 70 personnes en guise de punition. Dans le coin de chaque suite, il y a une salle de bain et des toilettes séparées du hall par un rideau. Avec cette structure, la puanteur constamment dérangeante semble naturelle dans tout le couloir.
Les portes sont toujours fermées dans les suites de punition. Les prisonniers n’ont pas accès à la ventilation, à la lumière du soleil, aux cigarettes ou aux magasins. Ils maintiennent le prisonnier si longtemps dans cette situation qu’il abandonne. Selon les gardiens, cela continue jusqu’à la repentance du prisonnier. Ils sont ensuite renvoyés dans la section publique avec un engagement. En général, l’espace public de la prison du Grand Téhéran est conçu pour que tous les prisonniers se prosternent et honorent les gardiens.
Le geôlier a instauré une vie de sauvagerie où l’on peut facilement trouver de la drogue. Le viol est devenu naturel. Les gangs d’extorsion et les voleurs extorquent et violent ouvertement les nouveaux arrivants. Tout cela se fait en coordination avec les chefs de cellule. Et bien sûr, avec les gardiens et les directeurs de prison.
Inspections difficiles
Les inspections mensuelles sont dures et inhumaines. Les responsables des prisons permettent aux soldats d’utiliser la violence contre les prisonniers. D’une certaine manière, ils cassent même leur vaisselle et leurs gourdes pour trouver de la drogue. Ils détruisent toutes leurs affaires. À la moindre protestation du prisonnier, ils répondent par des coups de matraque et des coups. On a même dit aux prisonniers qu’ils n’ont pas le droit de regarder et de reconnaître le visage des soldats lors des inspections. S’ils relèvent la tête, ils doivent faire face à la réaction la plus sévère des gardes et des forces spéciales.
Source : Iran Focus (site anglais)