CSDHI – Le SSF adjoint informe les commandants de la SSF que les personnes arrêtées sur les lieux ne doivent pas être laissées indemnes. Il a ajouté qu’ « il tiendra les forces responsables, si quelqu’un est arrêté et reste indemne. » – 31 décembre 2020. Un exemple typique de violation des droits humains.
L’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) et le Conseil national de la résistance de l’Iran (CNRI), et des informations de l’intérieur de l’Iran indiquent que le régime a exécuté au moins six personnes au cours des derniers jours.
Un recours abusif à la peine de mort
Le régime iranien continue d’exécuter des centaines de personnes chaque année. Il abuse du recours à la peine de mort. Il est très clair que le régime iranien n’a pas l’intention de respecter les normes et les règlements internationaux en matière de droits de la personne.
L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a condamné les violations des droits humains en Iran pour la 66e fois dans une résolution.
Il y a un peu plus d’un mois, les Nations Unies ont publié une nouvelle condamnation des violations des droits humains du régime. Quelques jours plus tard seulement, les autorités ont exécuté 14 prisonniers. Le régime a fait connaître sa position très clairement.
Les mollahs très préoccupés par la colère populaire
L’imminence d’un soulèvement préoccupe extrêmement les autorités iraniennes. Celui-ci le poussera réellement au bord de l’effondrement. En novembre 2019, l’annonce par le régime de la hausse des prix du carburant a déclenché d’énormes protestations. Elles se sont rapidement transformées en un soulèvement national. Pris par surprise, le régime a réagi avec une brutalité et une violence, extrêmes. Il a tué ou blessé des milliers de personnes. Et il a arrêté des milliers d’autres.
Plus tôt ce mois-ci, le commandant adjoint de la Force de sécurité de l’État (SSF), le brigadier-général Qassem Rezaei, a dit à ses agents de s’occuper des soi-disant « voyous » en leur cassant les bras. Il a dit que si un agent voit un voyou « indemne », « vous devrez expliquer pourquoi il est toujours indemne ». Ce qui est inquiétant, c’est que la définition de « voyou » pour le régime est essentiellement « toute personne qui ose protester. »
Le massacre des prisonniers politiques de 1988 est l’un des plus grands meurtres de masse que le régime a commis. Bien que les exécutions se soient poursuivies depuis 1988, il y a encore d’énormes appels à la justice pour les victimes de ce massacre. Au cours d’un seul été, les mollahs ont exécuté plus de 30 000 prisonniers politiques. Le Guide suprême de l’époque avait émis une fatwa. La plupart des personnes tuées étaient des membres ou des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran).
Massacre de 1988
Reuters a confirmé dans un compte-rendu spécial du 23 décembre 2019, sur la répression meurtrière des manifestations nationales de novembre en Iran, le bilan de 1500 morts. L’OMPI /MEK l’avait annoncé le 15 décembre 2019.
Le mois dernier, une lettre écrite par un groupe d’experts de l’ONU, a mis en évidence « l’impunité systématique » dont ont bénéficié les auteurs de ce crime. Ils ont déclaré que cette inaction de la communauté internationale a eu un effet très néfaste sur les droits humains en Iran dans son ensemble. Cette inaction, ont-ils expliqué, a également encouragé le régime à continuer à nier l’atrocité et à « continuer à dissimuler le sort des victimes et à maintenir une stratégie de diversion. »
L’ONU pousse le régime iranien
Les experts de l’ONU se sont exprimés : « Nous sommes préoccupés par le fait que la situation s’apparente à des crimes contre l’humanité. » Ils ont déclaré que si l’Iran continue « à refuser de respecter ses obligations. »
Et maintenant, le mépris flagrant de l’Iran pour les termes du Plan d’action global conjoint (PAGC) avec son enrichissement d’uranium à 20 % devrait être un signal d’alarme pour les décideurs politiques européens. Ils peuvent ignorer les violations répétées des droits humains commises par le régime dans leur pays. Mais ils ne peuvent certainement pas ignorer une menace nucléaire aussi importante.
Pourtant, il semble qu’ils le puissent. L’UE a adopté un nouveau régime de sanctions mondiales. Il devrait viser les auteurs de violations des droits humains dans n’importe quel pays. Mais elle poursuit ses relations avec Téhéran comme d’habitude. Pourtant, elle est le premier bourreau par habitant dans le monde.
Il est temps que les responsables politiques de l’UE se penchent sur la question des droits humains. Les citoyens de l’UE respectent les droits. Toutefois, ils devraient l’être également pour ceux avec qui l’UE fait des affaires.
Source : Stop au Fondamentalisme